C’est à l’occasion de la diffusion de son téléfilm de 10 heures, intitulé L’histoire secrète de l’Amérique que le très gauchiste cinéaste a lâché la bombe. «Hitler est un un bouc-émissaire facile et l’histoire l’a utilisé à peu de frais», «on ne peut pas juger les gens en termes de bons ou mauvais. Hitler est le produit d’un enchaînement d’actions. La cause et l’effet», poursuit-il. Il déclare ainsi avoir réussi à se «mettre à la place de Staline et à celle d’Hitler pour comprendre leurs positions»…
Décidément, les gauchistes américains ne ressemblent pas aux gauchistes français.
Hitler est bien évidemment un effroyable dictateur, qui a beaucoup de sang sur les mains. La déportation et le massacre des juifs, des résistants, des témoins de Jéhovah ou des tsiganes sont des crimes horribles. Néanmoins, il n’est pas le seul. Quand on sait que le communisme a fait plus de 100 000 000 de morts, Hitler ferait presque pâle figure…
Pourtant, Hitler est le plus décrié, alors qu’on peut rencontrer des personnes se réclamer sans honte du communisme. Ainsi, il est impossible d’émettre le moindre jugement ne serait-ce que neutre concernant Hitler. Non seulement pour le quidam dans la rue, mais même pour les historiens dont le métier est précisément d’enquêter et d’expliquer. S’ils le font, ils risquent au mieux de perdre leur emploi, aux pire, de connaître les affres de Thémis comme les ont connus Vincent Reynouard, Pierre Guillaume, Georges Thiel et bien d’autres. Il faudrait se poser la question du pourquoi ?
En fait, en faisant d’Hitler le parangon du mal absolu, il est impossible de prendre le moindre recul sur ce personnage, sur la doctrine qu’il a créée, et il est impossible d’analyser sereinement les faits. Et à qui cela profite-t-il ? La réponse est trouvée quand on sait les montants astronomiques que l’Etat d’Israël a reçus, reçoit et continuera à recevoir de la part de l’Allemagne. Par ailleurs, cette communauté peut systématiquement jouer les martyrs et réduire ad hitlerum quiconque émettrait la moindre critique à son encontre. Elle peut salir qui elle veut (les suisses en ont été victimes). Mais pour cela, il faut que le personnage incarne le diable absolu dans les âmes, d’où l’importance à ne jamais reconnaître le moindre aspect positif voire seulement neutre concernant Hitler.
Pour d’autres raisons, les communistes ont également eu intérêt à noircir le tableau. Déjà, toute honte bue, ils n’ont pas hésité à faire passer leurs propres crimes sur le compte d’Hitler, comme les massacres de la forêt de Katyn. Ensuite, comme le mal absolu n’était pas eux-mêmes mais Hitler, ils ont pu avoir les coudées franches pour leurs goulags et autres camps d’extermination. Rares étaient les intellectuels qui critiquaient réellement ces abominations. Si certains le faisaient, ils étaient eux aussi immédiatement réduits ad hitlerum.
Voilà pourquoi il est impossible d’engager un débat sérieux sur le dictateur Hitler alors qu’on peut le faire avec n’importe quel autre dictateur. Et pour ces raisons, je dis merci et félicitation à Oliver Stone.