« Rappel : on ne bat pas un agresseur sans contre attaquer. Donc, rétablir les mots, rétablir les faits.
Il faut aller au bout de l’affaire Bilongo.
Toute la presse jeudi soir 3 novembre, affirmait que la phrase prononcée par Grégoire de Fournas était « qu’il retourne en Afrique », au singulier, en se fondant sur l’affirmation que c’était ce qui était écrit dans « le compte rendu officiel de l’Assemblée nationale » mis à jour, et que ce singulier visait, non un bateau et son chargement de migrants, mais le député LFI Bilongo.
Or, il est maintenant admis qu’il n’en est rien. Ce sont bien les migrants illégaux que Fournas invitait à retourner en Afrique.
Or, outre les invectives de la NUPES et du Modem pendant la séance, l’attaque contre Fournas a été reprise par le gouvernement, son chef, Elisabeth Borne, et le président de la république, Emmanuel Macron. Il s’agit donc d’un mensonge d’Etat, et, même, la presse y ayant contribué, d’un mensonge systémique. D’une manipulation, d’une machination politique que le député Bilongo a lancée en feignant de mal comprendre et en maintenant son point de vue après coup.
Il y a donc une très grave affaire Bilongo.
Grégoire de Fournas doit exiger des excuses de ce Bilongo, d’abord, puis de l’Assemblée nationale, puis des médias et de la classe politique complice, y compris bien sûr Elisabeth Borne et Emmanuel Macron. Et s’il ne les obtient pas, il conviendrait de lancer une procédure pour les traduire en Haute Cour. »
Martin Peltier (source)