• 850 : martyre de Saint Parfait de Cordoue.
Victime du pseudo modèle de tolérance de l’Andalousie islamisée. Voir détails ici.
• 1781 : bataille de Porto Praya, victoire navale française.
Dans le cadre de la guerre d’indépendance de l’Amérique, près des îles du Cap-Vert, les Français obtiennent une victoire stratégique sur les Anglais car le Bailli de Suffren arriva au Cap de Bonne Espérance avant l’anglais Johnstone et renforça ainsi la garnison hollandaise, avec 500 soldats français, avant de continuer la route vers l’Île de France. Cela lui permit de maintenir ouverte la route de l’Océan indien. Ce succès valut aussi à Suffren d’être fait chef d’escadre, titre qui lui avait été refusé l’année précédente.
• 1904 : premier numéro du journal socialiste (et plus tard organe officieux du Parti communiste « français ») L’Humanité, né par l’argent de la haute finance cosmopolite.
Henry Coston note dans son Dictionnaire de la Politique française (tome I) que Jaurès et ses amis avaient rendu service aux amis du capitaine Dreyfus ; à leur tour, les dreyfusistes fortunés lui rendirent service. Emile Cahen l’expliquait en ces termes dans Les Archives israélites (11 octobre 1906, page 324) : « Les grands services rendus à la cause de la justice et de la vérité [sic ; allusion à l’affaire Dreyfus – NDLR] par M. Jaurès lui ont créé des titres indiscutables à la reconnaissance de tous les Israélites français. Ce sont eux qui, en très grande partie, l’avaient, il faut bien le dire, aidé à fonder son journal. »
Le journal de Gustave Hervé, La Guerre Sociale, hebdomadaire de la fraction la plus révolutionnaire du Parti socialiste SFIO, révéla, dans son numéro du 16 novembre 1910, que le futur organe central du PCF avait été fondé grâce aux subsides de riches banquiers. Aucun démenti ne vint infirmer ces révélations qui firent grand bruit, à l’époque, dans les milieux socialistes, et pour cause.
Il est démontré aujourd’hui que si la moitié des actions de la Société du journal L’Humanité, créée en 1904, fut bien remise Jaurès à titre d’apport, les 400 000 francs réellement versés l’ont été par des personnages qui, à deux ou trois exceptions près, n’avaient rien de commun avec la classe ouvrière. Voici, en effet, la liste des premiers et principaux souscripteurs : Lévy Bruhl : 1 000 actions ; Picard, dit Le Pic : 1 000 actions ; Jaurès et quelques amis : 204 actions ; Javal : 200 actions ; Rouff : 180 actions ; Salomon Reinach : 120 actions […].
Quelque temps après, le banquier Louis-Dreyfus apportait, à son tour, 20 000 francs.
La première Humanité, grevée dès l’origine de charges excessives, fut bientôt à bout de souffle. La création d’une nouvelle société chargée d’éditer le quotidien socialiste fut décidée. Ce fut la Société Nouvelle du journal L’Humanité, au capital de 125 000 francs.
Aux anciens actionnaires s’ajoutèrent de nouveaux souscripteurs : J. Clément: 10 000 francs ; Hoyer: 1250 francs; Vaillant: 1 000 francs ; Poisson : 1000 francs ; Léon Blum : 1 000 francs ; diverses organisations ouvrières : 5 875 francs ; Achille Rosnoblet : 28 000 francs ; Mme Hélène Rosnoblet : 25 000 francs. Les deux derniers souscripteurs fournissaient donc à eux seuls les 2/5 du capital. On devait apprendre par la suite que les Rosnoblet n’étaient que les prête-noms des Rothschild. (source)
• 1909: béatification de Jeanne d’Arc
De 1841 à 1849, l’archiviste Jules Quicherat, élève de Michelet, publie les volumineux comptes-rendus du procès de Jeanne d’Arc. Ils mettent à jour la grandeur d’âme et la foi simple et solide de la jeune paysanne. Celle-ci n’est plus seulement perçue comme une héroïne nationale et une résistante mais aussi comme une authentique sainte.