• 639 : mort du grand roi des francs Dagobert Ier. Ce descendant de Clovis meurt à 36 ans, dans l’abbaye de Saint-Denis qu’il a richement dotée, et il est le premier roi à y être inhumé.
Il régna sur l’Austrasie de 622 à 632 et fut roi des Francs de 629 à 639 : c’est l’un des derniers grands rois mérovingiens.
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C’était un 19 janvier : mort du philosophe français Gustave Thibon
« Laudator temporis acti ? Que m’importe donc le passé en tant que passé ? Ne voyez-vous pas que lorsque je pleure sur la rupture d’une tradition, c’est surtout à l’avenir que je pense ? Quand je vois se pourrir une racine, j’ai pitié des fleurs qui demain sécheront , faute de sève. »
Gustave Thibon
(né 2 septembre 1903 à Saint-Marcel-d’Ardèche,
mort le 19 janvier 2001 dans la même commune)
« Penseur [notamment de l’enracinement et du retour à la terre], philosophe, métaphysicien et poète tout à la fois, il a été et il demeure un guide admirable, et cela parce qu’il a toujours été lui-même guidé par l’admiration : une admiration qui n’obscurcit jamais son discernement, ni n’égara point sa capacité de rendre aux œuvres dont il parlait toute leur signification et toute leur portée. » (source et suite biographique)
Le souci de l’éternel en l’homme, qui est premier chez Gustave Thibon, le conduisit à s’intéresser à l’organisation de la Cité qui doit faire en sorte que les contingences temporelles (de l’économie, de la sociologie, de la politique) contrarient le moins possible la vocation humaine à l’éternel. Pour Thibon, l’homme se condamne lui-même en se coupant à la fois de ses racines naturelles et de ses origines surnaturelles.
Pour des livres de Gustave Thibon et sur lui, cliquer ici.
Un combattant de MMA détruit un journaliste gauchiste canadien
Le champion de combat libre Sean Strickland, vedette américaine du célèbre championnat UFC, envoie au tapis un journaliste gauchiste canadien qui l’interroge sur les homosexualistes.
En France, pays de tarés, il serait en garde-à-vue et honni médiatiquement.
Un 17 janvier : l’apparition de Notre-Dame de Pontmain
Dans la nuit du 17 janvier 1871, tandis que fait rage la guerre franco-prussienne et que les Allemands avancent vers Laval, la neige couvre le village de Pontmain, en Mayenne.
Deux jeunes garçons, Eugène (12 ans) et Joseph Barbedette (10 ans), aident leur père à piler les ajoncs dans leur grange.
Eugène sort de la grange pour « voir le temps ».
C’est alors qu’il déclare avoir aperçu au-dessus de la maison d’en face une « belle dame » à la robe constellée d’étoiles, qui le regarde en souriant, les mains tendues.
À ses cris, les villageois accourent et d’autres enfants déclarent voir la « belle dame ». Ils assurent qu’un ovale bleu avec quatre bougies éteintes est venu entourer la dame. L’abbé Guérin, curé du village, organise une veillée de prière autour des enfants qui, seuls, voient l’apparition.
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C’était aussi un 17 janvier…
En plus des apparitions de Pontmain :
• 395 : Théodose meurt à Milan. Ses deux fils lui succèdent : Arcadius devient empereur d’Orient et Honorius, celui d’Occident. Dès lors, le partage de l’Empire est réalisé (la frontière traversant les Balkans et la Libye).
• 1377 : la papauté est transférée d’Avignon à Rome.
• 1793 : durant la séance de la Convention nationale, les députés votent quant au sort de Louis XVI. 361 conventionnels (dont 122 francs-maçons) votent la mort sans condition, contre 360 (dont 16 francs-maçons).
• 1941 : victoire navale française (avec l’Etat français du Maréchal Pétain) lors de la bataille de Koh Chang dans le Golfe de Thaïlande, face à la flotte thaïlandaise, qui est entièrement détruite.
C’était un… 16 janvier
• 1790 : pour s’être révoltée contre les excès révolutionnaires, Marseille, épurée par Barras et Fréron, est renommée « Ville-sans-nom ».
• 1911 : premier discours de Maurice Barrès à la Chambre des députés « pour nos églises », repris dans La grande Pitié des églises de France.
• 1957 : à Alger, le siège de l’état-major du général Salan, commandant des forces armées, est partiellement détruit par une attaque au bazooka. L’attentat fait un mort, le commandant Rodier, chef-adjoint du cabinet de Salan et deux blessés.
Cette tentative d’assassinat a été fomentée en amont par les gaullistes – Michel Debré notamment – qui ont manipulé des patriotes de l’Algérie française.
2e dimanche après l’Épiphanie – textes et commentaires
Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos ancêtres).
En certains lieux, c’est la solennité de Notre-Dame de Pontmain.
« La messe nous manifeste la royauté divine de Jésus. Marie pleine de la charité dont nous parle l’Épître, sollicite de Jésus son premier miracle, en faveur des époux qui sont dans la gêne, car « ils n’ont plus de vin » pour leurs convives (Év.). Son pouvoir comme Mère de Dieu est si grand qu’à sa demande, Jésus avance l’heure marquée pour la « manifestation de sa divinité ». »
Dom G. Lefebvre
COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgique – disponible ici avec ses autres livres) :
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C’était un 13 janvier…
• 533 : date supposée de la mort de saint Rémi, 94 ans, archevêque de Reims, qui avait baptisé Clovis vers 496. Fête de ce saint ce jour.
• 888 : mort de Charles III le Gros, empereur d’Occident. Fin de l’empire de Charlemagne.
• 1118 : fondation, à Jérusalem, de l’Ordre du Temple, par huit chevaliers français réunis autour de Hugues de Payns.
C’était un… 8 janvier
• 1794 : le général d’Elbée, blessé, est fusillé à Noirmoutier par les Républicains.
Sa femme subira le même sort huit jours après.
C’était un 7 janvier…
• 1886 : le général Boulanger devient ministre de la Guerre. Il le demeure jusqu’au 30 mai 1887, cristallisant sur son nom les activistes à la fois républicains, communards et nationalistes. (Émission sur Boulanger ici).
• 1893 : dans La Cocarde, Edouard Drumont révèle que 104 députés républicains (les « chéquards ») ont été achetés par la compagnie du canal de Panama pour l’obtention du contrat de perçage. Énorme scandale. Brillant discours à l’Assemblée de Maurice Barrès. Mais seuls Ferdinand de Lesseps et son fils Charles seront condamnés pour corruption.
• 1944 : mort à 10h50 d’Eugène Deloncle, abattu par des policiers français au service du SD allemand, à son domicile.
Polytechnicien, ancien combattant (Légion d’honneur en 1915) et père de « La Cagoule », il venait de fonder le Mouvement Social Révolutionnaire.
Pour découvrir la Cagoule, on lira avec profit l’article paru dans le n°8 de la revue L’Héritage.
Messe de l’Épiphanie – textes et commentaires
Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos ancêtres).
« Cette fête se célébrait en Orient dès le IIIe siècle et elle pénétra en Occident vers la fin du IVe siècle. – Le mot « Épiphanie » signifie : manifestation. Comme à Noël, c’est le mystère d’un Dieu qui se rend visible : mais ce n’est plus aux Juifs seulement qu’il se montre : « c’est aux Gentils qu’en ce jour Dieu révèle son Fils par l’apparition d’une étoile. » (Or.) – Et Isaïe aperçoit l’Église figurée par Jérusalem où « afflue la multitude des Gentils qui viennent de loin en apportant de l’or et de l’encens » (Ép.), c’est-à-dire leur amour et leur religion. L’Évangile montre la réalisation de cette prophétie. »
Dom G. Lefebvre
COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgique – disponible ici avec ses autres livres)
[note : dom Guéranger fait d’abord une longue présentation historique et théologique de cette fête. Pour aller directement aux textes de la messe commentés, descendre jusqu’à la partie intitulée « A LA MESSE »]
« La Fête de l’Épiphanie est la suite du mystère de Noël ; mais elle se présente, sur le Cycle chrétien, avec une grandeur qui lui est propre. Son nom qui signifie Manifestation, indique assez qu’elle est destinée à honorer l’apparition d’un Dieu au milieu des hommes !
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C’était un 5 janvier…
• 1465 : mort de Charles d’Orléans à Amboise.
Ce prince de France – fils du frère du roi –, capturé lors de la bataille désastreuse d’Azincourt, en 1415, demeura prisonnier des Anglais durant 25 ans.
C’est pour charmer l’ennui de sa captivité qu’il devint poète, cultivant la galanterie raffinée sous une pointe de mélancolie.
Libéré en 1440, il entreprit de conquérir le Milanais, qu’il tenait de droit par sa mère, mais ne put se rendre maître que du comté d’Asti. Il s’établit alors à Blois, où il tint une cour lettrée.
Il laisse une centaine de ballades, autant de chansons, et environ 400 rondeaux.
« Été revêt champs, bois et fleurs
De sa livrée de verdure
… Mais vous, Hiver, trop êtes, plein
De neige, vent, pluie et grésil
… Hiver, vous n’êtes qu’un vilain ! »
En fin d’article retrouvez sa fameuse Complainte de France.
• 1945 : bombardement de Royan.
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C’était un 3 janvier : mort de Sainte Geneviève
Sainte Geneviève*, née à Nanterre en 423 (et décédée en 512), voue très jeune sa virginité à Dieu.
Elle est très vite remarquée par saint Germain d’Auxerre et saint Loup de Troyes, qui passent par Nanterre en 429 (elle n’a que six ans), à l’occasion de leur voyage vers la province romaine de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle).
Elle mène une vie consacrée et ascétique, probablement dès ses seize ans.
De son père, franc, dont elle est la fille unique, elle a une charge de membre du conseil municipal de Paris.
Lors du siège de Paris par les Huns, en 451, elle convainc, aidée par sa grande force de caractère, les Parisiens de ne pas abandonner la ville (leur sauvant probablement la vie car toute fuite aurait été très périlleuse) :
« Que les hommes fuient s’ils veulent, et s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous, les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications. »
De fait, Attila (pressé d’en découdre avec les Wisigoths, en Aquitaine) finit par épargner Paris.
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C’était un 2 janvier… 1492 : fin de la Reconquista
Ce jour-là, la reprise de la ville de Grenade, en Andalousie, marque la fin officielle de la Reconquista, grâce à l’aide de nombreux chevaliers gascons.
La péninsule ibérique est entièrement libérée du joug mahométan après 880 ans de guerre.
Grenade était le dernier bastion musulman mais, deux ans avant à peine, ce royaume s’étendait de la Sierra à la mer.
Si les occupants avaient été plus malins, ils auraient inventé l’expression « vivre-ensemble » pour justifier leur invasion et leur présence…
Carte chronologique de la Reconquista :
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Messe du Dimanche dans l’Octave de la Nativité (textes et commentaires)
Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le connaissaient nos ancêtres).
« « Nul n’est esclave, mais fils, et s’il est fils il est aussi héritier, par la grâce de Dieu » (Ép.). Voilà toute la portée de la venue du Christ en ce monde, dans le silence de la nuit où nous étions plongés (Intr.).
Reste à accueillir dans notre vie, comme Siméon et Anne l’ont accueilli dans le Temple, celui que chacun, pour son salut ou pour sa perte, accueille ou rejette, véritable « signe de contradiction » (Év.). »
Dom G. Lefebvre
COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgique – disponible ici avec ses autres livres) :
« Nous avons démontré plus haut que la Nativité du Sauveur s’est opérée le jour du Dimanche, qui est celui où Dieu créa la lumière. Ce sera aussi le Dimanche que nous verrons le Christ ressusciter. Ce premier jour de la création, qui est, en même temps, le premier jour de la semaine, était consacré au Soleil chez les peuples anciens ; il est devenu sacré à jamais par le double lever du Soleil de justice : Noël et Pâques le réclament tour à tour.
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