C’était un 22 septembre…

1711 : parti de France le 9 juin et ayant débarqué le 12, le corsaire René Duguay-Trouin se rend maître de Rio de Janeiro, la plus riche colonie portugaise au Brésil. Cette victoire fit grand bruit en Europe, tant par la hardiesse de l’entreprise que par la vigueur de l’exécution.

1793 : défaite des Bleus (les républicains) à Saint Fulgent face à Lescure et Charette. Westermann doit s’enfuir à la Châtaigneraie. En 5 jours, la Vendée a remporté cinq éclatantes victoires et rompu le cercle des 115 000 hommes, qui, d’après le plan de Canclaux, devaient l’écraser.

Description de l'image Bataille de Saint-Fulgent 1793.jpg.
Bataille de Saint-Fulgent, 1793.

1862 : tentant d’arrêter l’avancée sudiste, le président yankee Abraham Lincoln proclame l’émancipation partielle et conditionnelle des esclaves noirs, « chez les États rebelles seulement » !

1940 : Continuer la lecture de « C’était un 22 septembre… »

C’était un 20 septembre : la bataille des champs catalauniques

En l’an 451, les Huns connurent une défaite lourde de conséquences.

Cette confédération de barbares européens et asiatiques menée par Attila, dont le gigantesque empire était basé en Pannonie (Hongrie), entendait conquérir la Gaule.
Après avoir franchi le Rhin, les Huns détruisirent Metz. Mais ils se détournèrent de Paris suite à l’opposition menée par Sainte Geneviève, avant de se casser le nez sur la résistance d’Orléans. Quinze jours après, près de Chalons-en-Champagne se déroula la bataille des Champs catalauniques où les Huns furent battus par une coalition.

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C’était un… 17 septembre :

1394 : cent ans après l’Espagne, le roi de France Charles VI signe un décret bannissant perpétuellement les Juifs, aussi bien « de Languedoc comme de Languedoïl ». Tous comptes faits et toutes dettes réglées, ils doivent avoir « widié » le royaume avant le 3 décembre.
Un chroniqueur contemporaine relate : « Les usures des Juifs, qui devenaient de jour en jour plus odieuses et qui s’étendaient sur tout le royaume, avaient réduit plusieurs familles à la plus affreuse misère. Aussi ces ennemis de Jésus-Christ s’étaient-ils attiré la haine de tous les Français. […] Comme les Juifs tournaient en dérision le culte des chrétiens, la plupart de ceux qui vivaient continuellement avec eux perdaient toute l’ardeur de leur foi. C’était une honte pour le royaume de France, et il s’ensuivait de graves inconvénients. » (Chronique du religieux de Saint-Denys)

1665 : mort à Madrid, de Philippe IV, souverain espagnol. Ce décès déclenche la « guerre de dévolution » (qui durera jusqu’en 1668). Louis XIV réclame pour sa femme Marie-Thérèse, fille aînée du défunt, les provinces flamandes et la Franche-Comté.

1759 : chute de Québec, prise par les Anglais qui l’assiégeaient depuis trois mois.

• 1793 : petit rappel démocratique.
Ce jour, à la veille d’instaurer la Grande Terreur, la Convention vote la « loi des suspects ».
Elle permet l’arrestation de ceux qui « n’ayant rien fait contre la Liberté, n’ont rien fait pour elle ».
Tout le monde est menacé et les massacres vont prendre de l’ampleur. En un an, 500 000 « suspects » ont été arrêtés, et 300 000 placés en résidence surveillée.Notez que les manuels scolaires préfèrent évoquer avec effroi les minces « lettres de cachet » royales.

1863 : mort, à Paris, de l’écrivain royaliste Alfred de Vigny. Son livre Cinq-Mars (1826) fut le premier roman historique français.

1921 : dernier général des armées blanches, le baron Roman von Ungern-Sternberg – dit « le baron fou » – est fusillé par les Rouges à Novossibirsk.
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16 septembre 1943 : les Américains attaquent Nantes

nantesLe 16 et le 23 septembre 1943, les Alliés ravagent la ville de Nantes.
Leurs bombardements massifs font 1463 morts et 2500 blessés civils.
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C’était un 15 septembre…

1635 : le flibustier Pierre Belain d’Esnambuc prend possession de la Martinique pour la France.

Pierre Belain d’Esnambuc débarquant à la Martinique.

Il débarque dans la rade de Saint-Pierre avec 150 colons français qui ont été chassés par les Anglais de l’île Saint-Christophe. Il installe ainsi la première colonie dans l’île, pour le compte de la couronne de France et de la Compagnie des îles d’Amérique. Il a reçu du cardinal de Richelieu le pouvoir de coloniser toutes les îles qu’il trouverait et qui ne seraient pas occupées par des chrétiens.

Description de cette image, également commentée ci-après1700 : mort, à l’âge de 87 ans, d’André Le Nôtre, jardinier du roi Louis XIV de 1645 à 1700.  Il eut notamment pour tâche de concevoir l’aménagement du parc et des jardins du château de Versailles, mais aussi celui de Vaux-le-Vicomte et Chantilly.

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17e dimanche après la Pentecôte – textes de la messe commentés

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.

Attention, ce dimanche sera célébrée en certains lieux plutôt la solennité de Notre Dame du Saint Rosaire.

« L’épître et l’évangile de ce dimanche nous rappellent le grand devoir d’amour de Dieu et du prochain, double expression d’un même amour. Aime
Dieu, aime tes frères : c’est toute la Loi et les Prophètes. L’unité de notre foi, de notre baptême et de nos espérances, comme aussi de l’Esprit-Saint, du Christ, de Dieu notre Père, tel est, selon saint Paul, le fondement même de notre charité fraternelle. »

Dom G. Lefebvre

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

« Les décisions de Dieu sont toujours équitables, soit que, dans sa justice, il confonde les orgueilleux, soit que, dans sa miséricorde, il exalte les humbles. Nous avons vu cet arbitre souverain à l’œuvre, il y a huit jours, dans la distribution des places réservées pour les saints au banquet de l’union divine.
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C’était un 14 septembre…


1759 : mort du marquis Louis de Montcalm de saint-Véran, général français, en défendant Québec assiégée, des suites d’une blessure reçue la veille lors de la bataille des Plaines d’Abraham.
Un trou, qu’une bombe avait fait, servit de sépulture à ce maréchal de camp qui avait résolu de sauver le Canada des Anglais.
Sa mort entraîna pour la France la perte de la ville de Québec et bientôt de toute la Nouvelle-France.
A lire : Montcalm, de Marie-Magdeleine Del Perugia, Ed. de Paris, disponible ici.

1944 : Robert Brasillach se présente volontairement à la préfecture de police de Paris, afin d’obtenir la libération de sa mère, arrêtée le 25 août dans le seul but de l’obliger à se livrer.
Bien qu’il n’y ait pas de mandat d’arrêt contre lui, il est transféré au camp de Noisy le Sec, puis, le 15 octobre à Fresnes. On lui reproche ses articles dans Je suis partout.
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C’était un 13 septembre : la bataille de Marignan

Cet épisode d’importance s’est déroulé en effet le 13 (et le 14) septembre 1515 en Italie, dans le Milanais.

Ce jour-là, les troupes de François Ier rencontrent les piquiers suisses (mercenaires au service du duché de Milan) dans une petite bourgade proche de la cité.
Après un essai de négociation, les Suisses attaquent.
Le roi, qui était à table, se lève et s’écrit : « Qui m’aime me suive ! », phrase passée à la postérité.

Au cours de ce combat long et furieux, l’artillerie et la cavalerie françaises ont raison des Suisses réputés invincibles.
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C’était un 12 septembre… 1683 : la bataille de Vienne

La Bataille de Vienne par Józef Brandt.

Alors que Vienne est assiégée par les Turcs, qui occupent une partie de l’Europe et menacent l’autre, une bataille a lieu devant la ville, sur la colline du Kahlenberg.
Elle oppose d’un côté les troupes chrétiennes (60 000 Impériaux et 25 000 Polonais) venues briser le siège et menées par le roi Jean III Sobieski et de l’autre les Turcs ottomans (entre 140 000 et 170 000 hommes).

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C’était un 11 septembre…

1709 : bataille de Malplaquet (aux Pays-Bas), au cours de la guerre de Succession d’Espagne, entre l’armée de Louis XIV et les coalisés hollandais et autrichiens. Bien que l’armée française fît retraite, elle infligea à ses ennemis des pertes quatre fois plus importantes que les siennes, et l’invasion de la France fut empêchée. Voir le détail en fin de cet article. « Malborough s’en va en guerre… »

1758 : la victoire de Saint-Cast-le-Guildo (Côtes-d’Armor) est remportée sur les Anglais par les miliciens bretons et les soldats du Roi commandés par Emmanuel de Vignerot du Plessis-Richelieu, duc d’Aiguillon, alors Gouverneur du Duché de Bretagne et petit neveu du Cardinal.
Les 10 000 fantassins anglais de Bligh échouent à s’emparer de Saint-Malo en débarquant trop à l’Ouest. Ils sont ensuite repoussés par les Bretons et rembarquent en abandonnant 4 000 tués et blessés et entre 600 et 800 prisonniers.

1912 : le Français Fourny réalise le premier vol aérien de plus de 1000 km.

1917 : Georges Guynemer, « as des as » à 23 ans, héros des ailes françaises déjà crédité de 53 victoires, disparaît dans le ciel de Flandre, entre Dixmude et Ypres.
Citation lue au pied du drapeau dans toutes les bases aériennes françaises : « mort au champ d’honneur, à Poelkapelle, le 11 septembre 1917.
Héros légendaire, tombé en plein ciel de gloire après trois ans de lutte ardente. Reste le plus pur symbole des qualités de la race : ténacité indomptable, énergie farouche, courage sublime.
Animé de la foi la plus inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable qui exalte l’esprit de sacrifice et provoquera les plus nobles émulations.
»

La bataille de Malplaquet :
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16e dimanche après la Pentecôte (textes et commentaire)

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.

« La vie surnaturelle de notre âme exige que toujours la grâce de Dieu nous prévienne et nous accompagne. (Or.) A Lui donc gloire, (Ep.) car c’est Lui qui guérit nos infirmités (Ev.) et qui est notre appui. Aussi dans l’Evangile Jésus nous apprend-il la vertu d’humilité. Dans une courte parabole, il montre que Dieu élève quiconque s’abaisse à ses propres yeux. »

Dom G. Lefebvre

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

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C’était un 8 septembre : le miracle de la Marne

Certains historiens parlent de l’événement militaire du 8 septembre 1914 comme d’un « miracle », toujours entre guillemets, ou du « petit miracle ».
« Miracle » entre guillemets qu’ils attribuent à diverses causes, mais jamais à Celle qui seule pouvait accomplir un (vrai) miracle, et qui l’a fait : la Sainte Vierge.

Le Courrier de la Manche, le 9 janvier 1917, avait compilé plusieurs témoignages.

« Un prêtre allemand, blessé et fait prisonnier à la bataille de la Marne, est mort dans une ambulance française où se trouvaient des religieuses. Il leur a dit : “Comme soldat, je devrais garder le silence ; comme prêtre, je crois devoir dire ce que j’ai vu. Pendant la bataille, nous étions surpris d’être refoulés car nous étions légion comparés aux Français, et nous comptions bien arriver à Paris. Mais nous vîmes la Sainte Vierge toute habillée de blanc, avec une ceinture bleue, inclinée vers Paris… Elle nous tournait le dos et, de la main droite, semblait nous repousser.” »

Un officier allemand :

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C’était un 5 septembre…

Lecture de l’ordre de déportation. Tableau de Charles Jefferys

1755 : début de l’expropriation et de la déportation impitoyable des Acadiens par les Anglais, connue sous le nom de « Grand dérangement ». Les Acadiens, Français installés en Amérique du Nord, peuplaient plusieurs régions du Canada actuel. La plupart d’entre eux furent victimes de ce « nettoyage ethnique » par les Britanniques : 15 000 déportés environ, dont beaucoup mourront au cours de ces tribulations, et dont de nombreuses familles furent dispersées.

1792 : fin des « Massacres de septembre », commencés trois jours plus tôt.
Plus de 1 500 « suspects » ont été exécutés par la République dans les prisons parisiennes.

1793 : Bertrand Barrère de Vieusac, président de la Convention, déclenche une nouvelle vague d’arrestations. Il fait voter un décret stipulant : « la Terreur est à l’ordre du jour ». 12 000 personnes périront sans jugement parmi les 40 000 qui disparurent pendant la période.

1914 : héraut de Jeanne d’Arc et chantre de la patrie charnelle, l’écrivain Charles Péguy, lieutenant au 276e RI, tombe d’une balle en pleine tête à Villeroy (Seine-et-Marne), à la veille de la bataille de la Marne, alors qu’il entrainait ses hommes.
Après sa mort, Maurice Barrès écrit :
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C’était un 3 septembre… 1792 : l’atroce assassinat maçonnique de la princesse de Lamballe

[Un texte tiré de la revue L’Héritage]

Parlant des Francs-Maçons et de leurs forfaits, dans son admirable encyclique Humanum Genus, le Pape Léon XIII a écrit ces lignes : « Il n’est pas rare que la peine du dernier supplice soit infligée à ceux d’entre eux qui sont convaincus, soit d’avoir livré la discipline secrète de la Société, soit d’avoir résisté aux ordres des chefs ; et cela se pratique avec une telle dextérité que, la plupart du temps, l’exécuteur de ces sentences de mort échappe à la justice établie pour veiller sur les crimes et pour en tirer vengeance. »

Rien n’est plus vrai, en effet.

La Franc-Maçonnerie profite de toutes les circonstances pour frapper ceux dont elle a décidé la mort.

Quand ses victimes sont des personnages en vue, elle prend, d’ordinaire, ses mesures pour que l’assassinat soit mis sur le compte des passions politiques ; ainsi elle opéra surtout pendant la Révolution. Par exemple, il est certain que plusieurs meurtres essentiellement maçonniques furent commis à Paris, à la faveur des horribles massacres de septembre.

Citons le cas de la princesse de Lamballe. Continuer la lecture de « C’était un 3 septembre… 1792 : l’atroce assassinat maçonnique de la princesse de Lamballe »

C’était un 2 septembre : les Massacres de Septembre, …

1792 : début des massacres de septembre : plusieurs milliers de personnes sont exécutées par les républicains, essentiellement des prisonniers parisiens, dont des centaines de prêtres.
Ils sont perpétrés sciemment pour terroriser la population parisienne et réduire les modérés au silence.
Dans les prisons, pendant les sept jours que durèrent les massacres, les tueurs firent preuve d’un zèle, d’une ardeur dont témoigne cette réflexion de Billaud-Varenne : Je crois, ma parole, que le sang grise ces gaillards-là mieux que le bon vin!
Seul Marat grognait, trouvant qu’on n’allait pas assez vite en besogne et que trop d’ennemis du peuple échappaient aux sabres et aux piques.
A la Conciergerie et au Grand Châtelet, le tribunal populaire renforça les effectifs des « travailleurs » (tueurs) en offrant la liberté aux détenus de droit commun, à la condition qu’ils « travailleraient » à leur tour.
Parmi les détenus libérés sous condition à la Conciergerie, on comptait une soixantaine de femmes. Elles « travaillèrent » avec autant d’ardeur que les hommes et formèrent ensuite le noyau de la troupe de révolutionnaires en jupon, connues sous le nom de tricoteuses.
Le règne de la Terreur s’instaure. A la tribune de l’Assemblée nationale, le ministre de la Justice, Danton, demande que tous les citoyens refusant de servir la « patrie » soient punis de mort.
Le souvenir de cet épisode fondateur de la République permet de garder en tête la nature totalitaire et meurtrière de ce régime, qui n’hésitera pas à recommencer quand il se sentira menacé.
Un opuscule sur ce terrible épisode a été écrit par l’abbé Portail.

1914 :
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