Tel est le titre d’un recueil de poèmes signés d’Angélique Lachaume.
A contre-courant, cette jeune Française talentueuse nous offre des vers empreints d’idéal, dédiés à la France, à sa jeunesse, à Dieu…
Il faut remettre la poésie à l’honneur, dans notre époque de laideur, de « décivilisation », d’abandon du français…
Par la plume et l’épée, Editions des Cimes, collection « Lettres françaises », 40 pp., 6 €, format 10 x 16 cm., disponible ici. Préface de Jean de Viguerie, introduction de Gabrielle Cluzel.
Voici un texte extrait de l’ouvrage :
Spiritus Leonis
Toi qui n’as pas connu les terreuses tranchées
Ne crois pas que ton siècle soit vierge de drames,
Il te faudra lutter à l’école des âmes :
Le front du vrai combat de la fidélité.
Vois-tu ces idéaux répugnants et bourgeois
Déferler sans merci, comme un souffle infernal :
« Qu’importe la patrie ? L’heure est aux bacchanales,
La France pour grandir n’a pas besoin de moi ».
Plutôt que de chérir une vie trop mesquine
Dans les vieux entresols des mornes décadences,
Embrase ta jeunesse au mépris des souffrances,
Vis ! Sois celui que la seule mort assassine !
Façonne de tes mains, forge au feu de ton âme,
Pour la rédemption de ta mère patrie,
Ce bonheur qui sera tout l’honneur de ta vie ;
Dût-elle être bien pauvre, qu’elle soit de flamme !