Pour la deuxième fois de son histoire, après avoir postulé pour 2014, Paris est en lice pour devenir la ville qui accueillera les Gay Games 2018. La capitale française doit affronter, parmi les autres postulants,Orlando (Etats-Unis), Amsterdam (Pays-Bas), Londres (Angleterre), et Limerick (Irlande).
Vous connaissez les Gays Games ? « C’est une manifestation sportive et culturelle qui n’est absolument pas réservée aux homosexuels, explique Michel Geffroy, le coprésident de la candidature parisienne. Elle est ouverte à tous, quels que soient vos préférences sexuelles, vos origines, votre condition athlétique, votre handicap… Elle a lieu tous les quatre ans et dure une dizaine de jours, avec des cérémonies d’ouverture et de clôture. Elle comprend 36 disciplines sportives et, pour la partie culturelle, notre projet prévoit des festivals de musique et de cinéma, ou encore un défilé de mode, des expos, des visites thématiques de la ville… »
Curieux, dans la mesure ou cette manifestation est « ouverte à tous », de la catégoriser en la nommant ainsi. Tout cela sent la discrimination à plein nez. Bertrand Delanoë, qui a perdu le dossier des JO 2012, essaie sans doute de se rattraper sur ce coup là : peut-être aura-t-il moins de mal cette fois-ci…
Inutile de préciser que l’organisation de ces jeux, pour le plaisir d’un Delanoë se prenant pour un satrape romain décadent et voulant transformer Paris en Sodome ou Gomorrhe, couteraient une fortune au contribuable.