…Et on ne va pas pleurer pour lui ! Rappelons-nous du rôle qu’il a joué dans la répression des manifestants il y a seulement quelques mois.
Samedi après-midi, vers 16 heures, le préfet de police Bernard Boucault, accompagné de Jacques Meric, ancien conseiller police de Manuel Valls place Beauvau et actuel patron de la sécurité publique de l’agglomération parisienne, débarquent à proximité du Sacré-Coeur.
Au bas de la butte Montmartre, les habitants et les touristes sont régulièrement importunés -certains agressés verbalement ou physiquement – par des joueurs de bonneteau ou par des « tresseurs ». Ces derniers nouent des bracelets autour du poignet des promeneurs, lesquels, une fois ferrés, doivent les « acheter ». Lorsqu’ils refusent, la situation peut dégénérer.
C’est dans ce contexte que le préfet effectue sa sortie. Le trio – Boucault, son chauffeur et Meric – descend de son véhicule afin de mettre fin au manège des tresseurs. Mais les contrebandiers ont du répondant. Le préfet de police reçoit alors une gifle, Jacques Meric un coup de pied et le chauffeur un coup de poing.
Source : Le Point