Le résultat de l’enquête n’est pas autant médiatisé que son ouverture. La seconde enquête ouverte en 2016 contre le cardinal Philippe Barbarin, pour non-dénonciation d’agressions sexuelles d’un prêtre, a été classée sans suite comme la première, s’est félicité mardi le diocèse de Lyon.
Celui-ci indique avoir « pris officiellement connaissance » de cette décision du parquet de Lyon, rendue le 11 décembre et confirmée à l’AFP de source proche de l’enquête. Des médias avaient déjà fait état il y a plusieurs mois de cette décision du parquet de Lyon.
Cette seconde enquête avait été ouverte après une plainte déposée en février 2016 par un haut responsable du ministère de l’Intérieur. Le 1er août 2016, le parquet avait classé sans suite une première enquête visant le cardinal pour des faits similaires en marge de l’affaire du père Bernard Preynat, un autre prêtre du diocèse soupçonné d’agressions sexuelles.
Aucune intention « d’entraver la justice »
Dans les deux cas, « il a été reconnu que l’archevêque de Lyon n’avait pas eu l’intention d’entraver l’action de la justice », souligne le communiqué du diocèse, ajoutant que « le cardinal Barbarin se félicite que l’autorité judiciaire ait apporté un peu de vérité et de paix après des polémiques passionnelles et parfois diffamatoires ».