Une gigantesque affaire d’espionnage, dont on n’entend parler qu’à présent, alors qu’elle est connue dans les « milieux autorisés » depuis 2015.
A comparer avec le bruit qu’il y a autour des piratages fait par la Russie…
La Chine fait-elle peur ?
« De minuscules puces altéraient les serveurs fabriqués par une société californienne, révèle « Bloomberg ». Pékin et les sociétés concernées démentent en bloc.
Prenez un crayon à papier bien taillé. Sa pointe ne dépasse pas, en largeur, un petit millimètre. C’est la taille d’un étrange composant gris qui aurait été repéré sur les cartes mères de serveurs d’une trentaine d’entreprises américaines comme Apple et Amazon et qui, après enquête des services de renseignement, y aurait été discrètement implanté par… Pékin.
L’affaire, révélée par « Bloomberg Businessweek » ce jeudi, est entièrement démentie par les entreprises citées (Apple, Amazon et Supermicro) et ni les autorités chinoises ni le renseignement américain n’ont accepté de la commenter. Mais le magazine s’appuie sur quelque 17 sources internes à ces entreprises et au renseignement pour la raconter.
Ces révélations ont fait dégringoler le cours de l’action de Supermicro jeudi : – 41 % ! Du jamais vu depuis son introduction à Wall Street en 2007. Apple et Amazon ont respectivement reculé de 1,8 % et 2,2 %. »
Source et suite Les Echos