« Après les masques, les médicaments. La pénurie dans le domaine sanitaire semble s’imposer comme un savoir-faire bien français.
Dans son rapport annuel de 2019, l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) classait la France comme étant le pays le plus taxé au monde. En 2018, les recettes fiscales représentaient 48,4 % du PIB. Dès lors, il est légitime pour tout citoyen de se demander ce que font les gouvernants de notre argent. Visiblement tout cet argent ne suffit pas à améliorer notre système de santé et la situation sanitaire en général.
L’UFC-Que Choisir vient récemment d’alerter sur la pénurie de médicaments qui s’aggrave en France, et réclame des mesures à l’Etat.
Face aux nombreuses pénuries de médicaments et aux réponses jugées déficientes des laboratoires, l’association UFC-Que Choisir réclame des mesures à l’Etat en publiant une étude sur le sujet, lundi 9 novembre.
Mises en lumière depuis le début de la pandémie, les pénuries et les tensions d’approvisionnement de médicaments ont subi une forte croissance depuis une décennie, alerte l’UFC-Que Choisir. Il y avait en effet 405 pénuries en 2016 et presque trois fois plus en 2019. En 2020, 2 400 ruptures devraient être constatées, « six fois plus qu’il y a quatre ans », note l’étude, citant l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
Une situation d’autant plus alarmante que ces pénuries concernent des médicaments dits « d’intérêt thérapeutique majeur » (MITM), « pour lesquels une interruption de traitement peut être susceptible de mettre en jeu le pronostic vital des patients ».
Le président qui gouverne la France de façon totalement opaque depuis 8 mois avec son conseil de défense, et qui ne manque pas de virulence dans ses discours contre le virus, n’est rien d’autre qu’un manchot quand il s’agit de taper du poing sur la table pour mettre au pas l’industrie du médicament.
L’UFC-Que Choisir déplore par ailleurs que les laboratoires pharmaceutiques apportent des solutions « rarement à la hauteur des enjeux sanitaires ». Ainsi, dans 30% des situations, les industriels renvoient vers un autre médicament, alors que « les substitutions peuvent entraîner des effets secondaires plus importants, ou nécessiter un temps d’adaptation à la nouvelle posologie, particulièrement pour les patients âgés », selon l’UFC.
Dans 12% des cas, les producteurs orientent « vers des solutions de derniers recours », comme la diminution de la posologie. Enfin, dans près d’un cas sur cinq (18%), les laboratoires « ne proposent tout simplement aucune solution de substitution ».
Les groupes de pression pharmaceutiques, dont on nous répète depuis le début de cette crise qu’ils n’existent pas, ne sont pas mus par des préoccupations d’ordre sanitaire, mais bien par l’appât du gain. Ce sont aux pouvoirs publics qu’il revient de canaliser les ardeurs de ces vampires qui s’engraissent en vendant des pilules au prix de l’or.
L’association souligne également que ces pénuries ne touchent que rarement les molécules récentes les plus onéreuses. Sur la liste des 140 médicaments signalés en rupture de stock et en tension d’approvisionnement par l’ANSM au 15 juillet 2020, les médicaments indisponibles sont prioritairement des produits anciens (75% sont commercialisés depuis plus de 20 ans) et peu coûteux (les trois quarts coûtant moins de 25 euros).
En outre, elle déplore la réponse des pouvoirs publics, notant que seules deux sanctions ont été prononcées par l’ANSM pour rupture de stock contre des laboratoires en 2019.
L’UFC-Que Choisir plaide pour plusieurs mesures, dont l’obligation pour les laboratoires de constituer « des stocks suffisants pour répondre aux besoins des usagers du système de santé pour l’ensemble des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur ».
Cet exemple de pénurie des médicaments n’est qu’un aspect de la déliquescence de notre système de santé rendue plus que jamais visible par la crise sanitaire, ou plutôt par sa gestion des plus pitoyable. De plus, pendant que les services de santé subissent une baisse aussi bien en nombre qu’en qualité, notre système de santé doit supporter le poids toujours plus important des masses allogènes improductives.
S’il y a bien un virus qu’il faut éradiquer au plus vite, c’est le virus mondialiste et ses supplétifs qui gouvernent la France. »
Source : Oscar Walte
sur Jeune Nation