Lu sur l’Observatoire de La Christianophobie :
Grâce à un lecteur de ce blogue, j’avais signalé le 1er septembre un acte de vandalisme commis sur la Pietà de l’église Notre-Dame de Châteauroux. Notre blogue, et c’est son honneur, fut donc le premier organe d’information à le signaler à l’opinion publique. Le quotidien local et la paroisse Notre-Dame ayant maintenu sur ce grave incident une “omerta” totale, j’ai, bien évidemment, adressé ce même jour un courriel de demande d’information à l’un comme à l’autre. Je n’ai pas reçu, à ce jour, de réponse de l’un comme de l’autre… Sinon qu’aujourd’hui, La Nouvelle République, sous la signature de Patricia Lange (qui veut faire Lange…), a mis en ligne un article d’une grande drôlerie sur cet acte de vandalisme qui remonte au… 19 août, illustré de deux photos : la Pietà avant d’être vandalisée, et la Pietà après l’acte de vandalisme mais… dissimulée sous une bâche plastique noire : on ne voit donc pas l’étendue des dégâts… Un article qui se veut donc une réponse au« déferlement xénophobe et outrancier sur le Net de plusieurs obscures associations se réclamant de l’église catholique » qu’aurait suscité notre signalement… Mais, rassurez-vous cet acte de vandalisme n’est qu’un « comportement d’incivilité » et un « geste stupide », ce n’est pas une « profanation », ni un « sacrilège »… Si ce n’est ni une « profanation » ni un« sacrilège » pourquoi « en bon catholique » devrait-on « accorder le pardon » ? Visiblement, Patricia Lange ne comprend pas très bien ce qu’est le principe de non contradiction… Lisez donc l’article et régalez-vous !
Le déferlement xénophobe et outrancier sur le Net de plusieurs obscures associations se réclamant de l’église catholique est à la hauteur du lamentable acte de vandalisme perpétré, le 19 août dernier, sur la pietà de l’église Notre-Dame. « C’est le sacristain qui a retrouvé la pièce à terre. La tête de la Vierge était détachée de l’œuvre. De nombreux fragments ont été retrouvés entre le mur et le socle sur lequel l’œuvre était posée », détaille Olivier Andrio, responsable laïque près du doyenné. Inscrite à l’inventaire des Monuments historiques, la pietà ou vierge de pitié, est pour le coup, propriété de l’État. « Dès que nous avons été mis au courant, la mairie a porté plainte, les assurances ont été alertées. Suivant l’expertise, et le montant des dégâts, nous ferons un appel d’offres pour la restauration. Et puisque ce type de comportements d’incivilité nous y oblige, nous allons réfléchir et mettre en place un système de protection et de sécurisation de cette œuvre », précise Anne-Marie Delloye-Thoumyre, adjointe à la culture et au patrimoine. « Ce geste est gratuit et ne s’est accompagné d’aucun autre dommage. On ne peut parler là de profanation. Il n’y a aucune preuve de quoi que ce soit »,avancent, de concert, le père Bertrand Godefroy, responsable du doyenné de Châteauroux, et Marc du Pouget, directeur des archives et conservateur des antiquités et des objets d’art. « J’imagine que cela peut-être choquant, voire émouvant pour certains paroissiens, mais de là, à mettre dans ce geste stupide, un quelconque sacrilège… », poursuit le conservateur. Reste que désormais, c’est de la restauration dont va devoir se préoccuper la mairie. Déjà restaurée en 1993, l’œuvre étant exposée à l’extérieur, la pietà de l’église Notre-Dame avait retrouvé sa polychromie originelle grâce à Brigitte Estève, conservatrice et restauratrice de monuments historiques. Pour réparer les dégâts occasionnés par l’acte de vandalisme, il faudra au restaurateur effectuer un minutieux travail minutieux. L’aile du nez de la vierge est cassée ainsi que plusieurs fragments de la face.
La restauration consistera à replacer un maximum de fragments, recoller la tête décapitée et tous les fragments, compléter les vides et faire des retouches couleur. Il va sans dire que, désormais, la pietà qui n’était pas jusqu’alors fixée sur son socle, le sera et risque également de se retrouver en hauteur.« Nous devrons avoir l’aval de la Drac pour le système de sécurisation »,conclut l’adjointe au patrimoine. Et qui, pour le reste, demande « raison garder et en bon catholique, accorder le pardon ».
Source : La Nouvelle République