C’est empirique, l’autoflagellation antiraciste conduit systématiquement à la soumission.
Ça commence par une soumission de la volonté. Par niaiserie humaniste et par idéologie, on se refuse d’opérer une distinction juridique et sociale entre Français et allogènes. Entre les héritiers – d’âme et de sang – des bâtisseurs du pays, et les clandestins fraîchement débarqués sur nos côtes.
Puis on soumet son intelligence à la tyrannie – douce dans un premier temps – du politiquement correct. On accepte ce qui paraît convenable de faire « en son temps ».
Mais attention ! Les frontières de l’idéologie sont mouvantes, elles bougent chaque année. Petit à petit, la liberté, d’abord de parole, puis de l’esprit, se restreint. Le carcan idéologie enserre et finit par asphyxier…
Progressivement, nous devons nous soumettre aux nouvelles théories, aux exigences, aux revendications, aux folies (!) des étrangers.
Une fois que l’intelligence et la volonté seront totalement soumises, il ne restera plus qu’à soumettre physiquement la population.
Sans doute y aura-t-il quelques résistances éparses, mais si rien ne bouge rapidement, le gros de la troupe suivra, sans broncher.
Le syndicat mixte Baie de Somme-Grand littoral picard a dû modifier le règlement de son équipement aquatique situé à Quend-Fort-Mahon, l’Aquaclub de Belle Dune, afin d’accueillir les femmes vêtues de burkini.
La décision fait suite à un incident survenu le 16 août 2016. Deux clientes se présentent à l’Aquaclub de Belle Dune dans le cadre d’un séjour au village Pierre et Vacances. « Les deux femmes ont montré un maillot de bain intégral, une tenue qui n’était pas autorisée à l’époque pour des raisons d’hygiène », explique le directeur de la structure, Éric Balédent.
Une première
C’était la première fois qu’une demande de ce type a été formulée et il n’y en a pas eu d’autres depuis. « Les clientes ont pris cela pour de la discrimination, mais il n’en est rien. Nous accueillons tout type de publics. D’autres demandes ont été refusées comme l’utilisation de combinaison de plongée, de venir surveiller des enfants, habillé au bord du bassin, les shorts de bains pour les hommes… Il est précisé au règlement que toute tenue habillée est refusée, et pas précisément un burkini. C’est toujours une question d’hygiène », poursuit le directeur.
L’une des deux femmes a néanmoins saisi le Défenseur des droits, estimant « avoir été victime de discrimination fondée sur sa religion ». Cette autorité administrative indépendante, créée par la révision constitutionnelle de 2008, veille au respect des lois et des libertés. Après étude du dossier, le Défenseur des droits a assigné le Syndicat mixte, concluant que « le refus d’accès opposé aux deux dames fondé sur le port du burkini caractérise une discrimination fondée sur la religion et le genre au sens des articles 8 et 9 de la Convention Européenne des droits de l’Homme ».
La plaignante avait quitté son lieu de vacances plus tôt que prévu, parce qu’elle ne pouvait pas accompagner ses enfants à l’Aquaclub. « Elle a déjà obtenu le remboursement des nuitées non effectuées par le groupe Pierre et Vacances mais estime que l’indemnisation ne couvre ni les frais engagés pour rentrer précipitamment, ni le préjudice moral subi par elle-même et ses enfants », explique le président du Syndicat mixte Stéphane Haussoulier.
Compte tenu du risque d’être poursuivi devant le tribunal correctionnel et d’une jurisprudence donnant droit à la plaignante à une indemnisation de 1000 euros, les élus du Syndicat mixte ont considéré la requête du Défenseur des droits et décidé de modifier le règlement de l’Aquaclub. Une indemnisation de 300 euros sera également proposée à la plaignante.
Cette décision a donné lieu à un débat entre les élus, mercredi en conseil syndical. Delphine Damis-Fricourt, conseillère départementale de Gamaches, défend le droit de la femme « pour les rares qui portent le burkini, c’est leur tenue de bain, pas du jour ! » Alain Baillet, maire de Fort-Mahon-plage, n’est pas d’accord : « Il y a en a eu sur la plage l’année dernière, ça a fait peur aux gamins ! Je vote pour parce qu’il le faut, mais ça va faire fuir d’autres clients. » La délibération a été votée avec deux voix contre et six abstentions. « On refuse le short et là on accepte cette tenue, ça m’embête », note Jean-Yves Blondin, maire de Lanchères. Michel Boutin, maire de Boismont trouve « incroyable de pouvoir débattre de ça alors que c’est un vêtement ostentatoire de la religion musulmane ». Le short de bains pour les hommes reste bien interdit.
Sécurité et hygiène
Éric Balédent, directeur de l’Aquaclub de Belle-Dune, précise l’enjeu d’hygiène et de sécurité : « Aucune tenue habillée n’est autorisée, y compris les combinaisons de plongées, parce qu’elles apportent avec elles des matières organiques. Au contact du chlore la matière organique se désagrège, provoquant l’odeur caractéristique des piscines, cette dégradation chimique provoque la création de chloramine qu’on retrouve dans l’eau et l’air. Elle est mesurée et autorisée par la loi à un maximum de 0,6 mg/L d’eau. Dans l’air, une trop forte concentration favorise des maladies comme les rhinites chroniques. On se bat au quotidien contre la présence de matière organique, c’est pourquoi les tenues habillées sont interdites. C’est une question de sécurité, d’hygiène ».