La première vidéo fait le parallèle entre le « Patriot Act » américain et la loi proposée au vote des députés français demain. Ce montage permet de comprendre que les gouvernements mettent les mêmes dispositifs en place des deux côtés de l’Atlantique en se servant des mêmes justifications.
Bernard Cazeneuve parle d’un droit à la vie privée. Comme si l’État dans sa grande bonté, nous autorisait à avoir une vie privée et que par conséquent ça pouvait être remis en cause.
La deuxième vidéo traite plus de l’effet psychologique sur la population de cette surveillance massive.
Catalina Botero, Rapporteuse spéciale sur la liberté d’expression auprès de la Commission interaméricaine des droits de l’homme, expliquait l’an dernier les dangers pour la liberté d’expression de la simple idée d’être potentiellement surveillé. L’experte expliquait que l’impact de la surveillance « pouvait être soit direct, quand ce droit ne pouvait être exercé anonymement à cause d’une surveillance, soit indirect, quand la simple existence de mécanismes de surveillance pouvait avoir un effet paralysant, inspirer la crainte et inhiber les personnes concernées en les contraignant à la prudence dans leurs dires et leurs agissements ».