Les exemples abondent : après les élections municipales, Olivier Py menace de faire déménager le festival d’Avignon, le metteur en scène Jean-Michel Ribes le soutient avec vigueur. Après les élections européennes, Benjamin Biollay écrit à la hâte une chanson mélancolique, Yannick Noah sombre dans la déprime pendant que le ministre de la culture dénonce les « bas instincts » du FN…
Il ne s’agit pas tant ici de défendre le parti souverainiste, qui n’a pas encore vraiment pu démontrer sa compétence dans le domaine des politiques culturelles, que d’analyser l’hystérie collective du « monde des arts » qui suit immanquablement chaque victoire électorale du FN.
Le milieu culturel s’empresse, dès qu’il le peut, de décrédibiliser tout ce qui vient de la droite « de conviction », lui objecte qu’elle ne « comprend rien » à l’art et, dans le meilleur des cas, la qualifie de « rétrograde », de « bourgeoise ». Derrière cette rhétorique peu argumentée, se cache en fait une conception de la création artistique qui a pour objectif de déstructurer les esprits pour mieux les embrigader dans une culture de masse avilissante. C’est cette gigantesque entreprise de manipulation, commencée il y a plus de 30 ans, que reinformation.tv analyse dans ce reportage.
Source : Reinformatio.tv