Il est important d’avoir conscience que Macron a franchi une étape cruciale avec son « Pass sanitaire » (même là, un anglicisme…).
Ses compères gouvernementaux ont affirmé pendant des mois qu’il n’y aurait pas de « vaccination obligatoire » face au Covid-19, mais c’est maintenant tout comme : pour aller dans les lieux culturels, les cafés et restaurants, les grands centres commerciaux, etc., et même pour certains afin de pouvoir se rendre à leur travail, de nombreux Français auront le choix entre des certificats de vaccination ou des tests PCR valables 48h et plus remboursés !
Une démarche totalitaire dans laquelle le pouvoir – perversion suprême déjà pratiquée chez les bolcheviques – force des citoyens (ici les employeurs, les restaurateurs, etc.) à contrôler eux-mêmes leurs concitoyens.
Les gros médias ont préparé l’opinion publique en suggérant pendant des semaines cette idée de vaccination obligatoire et en répétant ad nauseam que le variant Delta était très contagieux, plus contagieux que les versions précédemment servies. Or, ces médias ne rappellent jamais une autre donnée : s’il est plus contagieux, le variant Delta est officiellement moins virulent, moins létal. Cette omission systématique relève purement et simplement de la manipulation mentale, en vue de faire paniquer la population pour qu’elle accepte des mesures normalement inacceptables.
Quant à la vaccination, sans entrer dans le détail des controverses, il est parfaitement légitime, pour soi et les siens (surtout les jeunes), de s’en méfier : ces vaccins ou thérapies sont toujours en phase d’évaluation – on ne connaît pas les effets à terme (il y a des controverses en particulier pour les thérapies à ARN) – et sont proposés par des entreprises déjà multi-condamnées pour de graves scandales médicaux.
Par ailleurs, si ces vaccins sont efficaces et que les populations à risque sont déjà largement vaccinées, pourquoi craindre un engorgement des services de réanimation ?
Evidemment, il ne faut pas compter sur la « droite » sécuritaire pour comprendre quelque chose aux enjeux et proposer de véritables solutions. Robert Ménard illustre à merveille cette vision des choses :
Ce que Ménard et d’autres n’ont pas perçu, c’est qu’accepter ce système de Pass [sic] sanitaire et cette vaccination quasi-obligatoire, c’est précisément renoncer à une vie normale !
C’est la même chose pour l’insécurité ; prenons cet exemple.
La France devient petit à petit un coupe-gorge à cause de l’immigration massive qui, en plus, menace de lui faire perdre définitivement son identité.
Que proposent la gauche et la droite pour « retrouver une vie normale » ? Prendre le problème à la racine avec une très large remigration ? Non.
Elles proposent de mettre un policier derrière chaque citoyen, d’espionner son activité sur internet et installer des caméras absolument partout. Et elles osent présenter cela – ce que nos ancêtres lointains comme proches n’auraient jamais toléré – comme la « vie normale » !
Mais, à défaut de régler le problème de l’insécurité, cela permet au régime en place de surveiller et de réprimer plus facilement les dissidents.
Fin de la parenthèse.
Si le quart de ce que vont coûter les mesures gouvernementales avait été consacré plutôt à la création de nouveaux lits en réanimation, les mesures antisociales imposées depuis l’automne 2020 auraient été clairement inutiles et injustifiables.
Par ailleurs, le gouvernement fait mine d’ignorer l’existence de médicaments tels que l’ivermectine (pas chère…), dont de nombreux échos évoquent l’efficacité dans le traitement du Covid.
Mais il est légitime de penser qu’il y a des buts cachés. Les théories ne manquent pas.
En tout cas, ce qui se passe depuis mars 2020 et qui culmine avec ce « Pass sanitaire » constitue un formidable exercice d’ingénierie sociale et de contrôle social.
Il est capital de s’opposer au maximum à ce projet de société digne de la Chine communiste.
Il y a du potentiel de résistance, comme le montrent les très nombreuses manifestations qui ont lieu à travers la France samedi (plusieurs dizaines de milliers de personnes à Paris), en plein mois de juillet.
Henri Ménestrel