On attend la réponse, d’autant que cette femme fut présidente de l’UNICEF France !
Mais il ne faudrait pas être étonné qu’il y ait des complaisances, voire des complicités, sinon pire encore, au sommet de ce régime profondément malsain (qu’il soit de vernis « gauche » ou « droite »).
[Pour un rappel sur le cas Matzneff, voir ici.]
« Le Monde rapporte que l’ancienne ministre de la Santé de Jacques Chirac, Michèle Barzach, a été auditionnée dans l’affaire de pédophilie de l’écrivain Gabriel Matzneff. En tant que gynécologue, elle prescrivait la pilule aux victimes adolescentes que l’écrivain lui amenait dans son cabinet.
Membre du gouvernement de 1986 à 1988 lorsque Jacques Chirac était Premier ministre, Michèle Barzach, a été entendue le 2 mars par l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP). Elle a également été présidente de l’Unicef France, de 2012 à 2015.
Dans l’enquête pour viols sur mineurs visant le sordide écrivain, “un certain nombre d’auditions” ont eu lieu, d’après une source proche du dossier, mais le bourreau, réfugié en Italie depuis le début de l’affaire, n’a pour sa part pas encore été entendu.
L’une de ses victimes, Francesca Gee, avait brisé le silence dans un entretien au New York Times, dans lequel elle revenait sur trois années passées auprès de Gabriel Matzneff, alors qu’elle avait 15 ans et lui 37, dans les années 70.
Elle y évoquait alors Mme Barzach, affirmant l’avoir consultée une demi-douzaine de fois, toujours accompagnée de Gabriel Matzneff, quand elle était mineure, notamment pour se faire prescrire la pilule.
L’écrivain de 83 ans, qui a longtemps revendiqué son attirance pour les “moins de 16 ans” et le tourisme pédophile en Asie, mentionnait lui aussi l’ancienne ministre dans ses écrits. Si les faits concernant Mme Springora et Mme Gee sont prescrits, l’enquête judiciaire vise toutefois à les étayer ainsi qu’à identifier d’autres victimes potentielles. »
Source: Le Monde via FL24