Ceux qui connaissent un peu la situation intérieure russe ne seront pas surpris.
Le président russe Vladimir Poutine a promulgué lundi une loi pénalisant de cinq ans de prison et de 500 000 roubles (14000 dollars), la contestation de la version officielle de la « Shoah », rejoignant le club des pays (comme la France) qui interdisent la recherche et le débat historique sur ce sujet sensible et controversé.
La loi, votée le mois dernier par le Parlement russe, vise globalement à « sanctionner la réhabilitation du nazisme, la négation des faits énoncés dans le jugement du Tribunal militaire international de Nuremberg et la propagation d’informations notoirement fausses sur les activités de l’URSS lors de la Seconde guerre mondiale. »
Sera-t-on désormais condamné en Russie si l’on affirme (comme tout le monde en convient aujourd’hui), que c’est bien l’URSS qui est responsable du massacre de Katyn (et non l’Allemagne comme l’affirme le tribunal de Nuremberg) ?