Éditorial de Jérôme Bourbon dans le dernier numéro de Rivarol :
« Leur république totalitaire ne cesse de montrer chaque jour davantage son visage hideux et ses obsessions tyranniques. Les pouvoirs publics veulent ainsi vider de leur substance la loi sur la presse, interdire l’instruction à domicile et exercer une pression toujours plus forte sur les écoles hors contrat. Le ministre de la Justice entend sanctionner plus rapidement et plus sévèrement ce que les pouvoirs publics appellent « la haine en ligne ». La plateforme Pharos qui centralise et traite tous les signalements par les internautes de « contenus haineux ou illicites » est désormais appelée à être ouverte sept jours sur sept à la suite de l’intervention de l’affreuse Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la Citoyenneté. Dans un entretien au Figaro, le 18 novembre, le garde des Sceaux Eric Dupont-Moretti explique son projet liberticide : « Nous allons créer au parquet de Paris un pôle de magistrats spécialement dédiés à la lutte contre la haine en ligne en lien avec Pharos. Il aura pour but de judiciariser plus rapidement les signalements et d’aider cette plateforme à fonctionner mieux encore. Ce projet est lancé et il devrait voir le jour très vite avec de nouveaux moyens humains. »
Pis, se pliant à une exigence historique du CRIF et de la LICRA (il a d’ailleurs reçu les présidents de ses deux puissantes associations qui lui ont dicté leurs ordres), le ministre de l’Antiracisme (c’est ainsi que s’est défini Eric Dupont-Moretti en arrivant place Vendôme, ce qui est tout un programme !) a décidé de modifier la loi du 29 juillet 1881.
Il s’agit en somme de démanteler complètement cette loi sur la liberté de la presse, déjà graduellement vidée de sa substance à la suite de l’empilement des législations dites antiracistes et mémorielles (loi Pleven en 1972, loi Gayssot en 1990, loi Lellouche en 2003, loi Perben en 2004). Toujours dans Le Figaro, le ministre de la Justice détaille son projet : « Je pense que trop de personnes qui n’ont rien à voir avec la presse viennent profiter du bouclier de la loi de 1881 qui protège la liberté d’expression pour distiller des discours en rupture avec les valeurs de la République. Tout en maintenant les protections existantes pour les journalistes, un texte va être communiqué dès aujourd’hui au Conseil d’État afin que soit expertisée la possibilité de permettre la comparution immédiate », annonce Eric Dupond-Moretti, qui confie avoir « réuni ses homologues européens pour accélérer et renforcer la lutte contre la haine en ligne dans le cadre d’une nouvelle directive en discussion ».
Mais qu’entend Dupont-Moretti par un « discours en rupture avec les valeurs de la République » ? Tout ce qui n’est pas agréé par leur République judéo-maçonnique est considéré dans les faits comme haineux et délictueux. Dénoncer l’avortement et l’euthanasie, défendre la vie de la conception à la mort naturelle est un discours en rupture avec les valeurs de la République. Défendre la libre recherche historique et le droit à la libre expression des historiens et chercheurs révisionnistes est un discours en rupture avec les valeurs de la République. Se prononcer publiquement pour l’arrêt de toute immigration et pour l’inversion des flux migratoires, c’est-à-dire pour une politique de réémigration, c’est un discours en rupture avec les valeurs de la République. Combattre les revendications exorbitantes du lobby LGBT, la théorie du genre, l’homosexualisme, le Pacs et le “mariage” homosexuel, la PMA et la GPA, c’est un discours en rupture avec les valeurs de la République. Considérer que la religion et la morale doivent être au-dessus des exigences d’un régime politique, qu’Antigone doit l’emporter sur Créon, que la loi morale est supérieure aux décisions, d’ailleurs changeantes, d’une assemblée politique, d’un texte de loi ou même de la Constitution d’un pays, c’est un discours en rupture avec les valeurs de la République. Stigmatiser la religion de la Shoah et les crimes de l’entité sioniste en Palestine occupée et vis-à-vis des pays voisins, c’est un discours en rupture avec les valeurs de la République. Etre choqué du poids excessif de certains lobbies, de leurs revendications exorbitantes, à commencer par celui du CRIF et de ses affidés, c’est un discours en rupture avec les valeurs de la République. Se défier des discours officiels sur le Covid, sur la vaccination, ne pas être dupe de la tyrannie (pseudo-)sanitaire, dénoncer la fermeture de moult petits commerces, se scandaliser des atteintes intolérables et répétées à la liberté de circulation, de réunion et de culte, c’est un discours en rupture avec les valeurs de la République. Et on pourrait ainsi multiplier la liste quasiment jusqu’à l’infini tant leur République est chaque jour davantage totalitaire et liberticide, tant elle n’a de cesse d’alourdir la chape de plomb, d’aggraver le carcan législatif et réglementaire, de renforcer une tyrannie mentale telle que l’air devient irrespirable et manque à nos poumons. La muselière physique que l’on nous contraint à porter dans les lieux clos, et de plus en plus aussi dans la rue, en plein air, n’est que le symbole, le prolongement et la concrétisation de la muselière mentale qui, elle aussi, nous est imposée.
« J’ai beaucoup travaillé pour tenter d’éradiquer la haine en ligne, qui a abouti à l’assassinat du professeur Samuel Paty, mais pourrit aussi notre pays, souvent en toute impunité », a déclaré Dupont-Moretti devant la commission des lois du Sénat avant de développer : « Nous avons travaillé de ce point de vue-là, de façon très précise, pour essayer de réguler, au travers de la loi, notamment de 1881, les immixtions de ceux qui ne sont pas journalistes et qui ne méritent pas d’être protégés par cette loi mais qui viennent, au fond, s’y lover pour diffuser la haine en ligne et bénéficier des protections qui sont dues aux journalistes et aux organes de presse. » Pour autant, assure le ministre la main sur le cœur, le but n’est pas de remettre en cause la loi de 1881. Ben voyons !
La solution envisagée par le garde des Sceaux consiste officiellement à ne changer que le code de procédure pénale pour faire en sorte que toute personne qui n’est pas journaliste puisse être convoquée en comparution immédiate si elle est accusée de diffuser la haine en ligne. « La loi de 1881 est un loi ancienne avec des procédures longues pour que la justice puisse prendre le temps de bien juger les affaires de presse, tous ceux qui ne sont pas journalistes n’ont aucune raison d’être concernés par ce texte » développe un conseiller ministériel. Oui, mais qui va décider qui est journaliste et qui ne l’est pas ? Faut-il disposer d’une carte de presse à jour ? Pouvoir justifier de revenus suffisants liés au métier de rédacteur ? On entre là en plein arbitraire et dans des discussions sans fin.
Au reste, considérera-t-on qu’un périodique qualifié d’extrême droite est un véritable journal et qu’il doit lui aussi bénéficier à ce titre des protections attachées au métier de journaliste ? On peut compter sur les associations dites antiracistes et de la Mémoire pour faire en sorte que ces dispositions protectrices ne s’appliquent pas à tout ce qui est qualifié d’extrême droite. Rappelons que le mécanisme des aides à la presse ne s’applique déjà pas aux publications qui ont été condamnées il y a moins de cinq ans en vertu des lois Pleven ou Gayssot, comme c’est le cas de l’hebdomadaire de l’opposition nationale. Tout laisse donc à penser qu’il pourrait en aller de même pour le nouveau dispositif prévu par Dupont-Moretti.
Cette volonté d’achever le démantèlement de la loi sur la liberté de presse est décidément une obsession des pouvoirs publics qui agissent là comme de misérables laquais de la LICRA et du CRIF. En 2019, le prédécesseur d’Eric Dupond-Moretti au ministère de la Justice, Nicole Belloubet, avait déjà envisagé de reformer la loi de 1881 « dans un contexte de forte augmentation d’actes antisémites ». Car, on le sait, les actes antisémites depuis la création du monde sont en perpétuelle augmentation, même quand il s’agit d’un simple tweet, d’un tag ou d’une fausse agression. En juin 2020, Nicole Belloubet, juriste de formation, annonçait qu’elle solliciterait la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) sur la sortie de certaines infractions, comme l’injure ou la diffamation, de la loi sur la liberté de presse pour les inscrire dans le droit pénal ordinaire avant d’envisager une modification de la loi. Une proposition alors soutenue par le procureur général de Paris, Madame Catherine Champrenault, dans une tribune dans Libération. « La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, inspirée de l’idéal révolutionnaire, était avant tout initialement destinée à préserver la liberté d’expression. […] Mais les contraintes procédurales issues de la loi sur la presse contribuent à allonger les délais de jugement et à retarder l’exécution effective des sanctions prononcées par les juridictions, alimentant le sentiment d’impunité des propagateurs de la haine et de la violence sur les réseaux sociaux », écrivait-elle.
Autrement dit, la prison, et au plus vite, pour tous les opposants résolus au nouvel ordre mondial et moral, à la révolution arc-en-ciel. Mais face à la levée de boucliers de certains organes de presse, Nicole Belloubet avait alors fait mine de reculer en assurant finalement « qu’aucune proposition du gouvernement ne prévoyait de toucher à la loi de 1881 ». Mais Dupont-Moretti, soucieux de satisfaire le lobby judéo-sioniste, remet le couvert. Mettant ainsi gravement en cause la liberté et l’indépendance de la presse, tant papier que numérique. Car encore une fois, qui peut croire sérieusement que ce dispositif liberticide ne s’appliquera pas aux media réellement dissidents et opposés au Système ?
Parallèlement à ce texte s’en prenant directement à la liberté de la presse et permettant la comparution immédiate et la détention rapidement exécutoire pour de simples considérations sur Internet n’ayant pas l’heur de plaire aux puissants du jour, ce qui crée un régime de véritable terreur judiciaire, le gouvernement entend présenter en Conseil des ministres le 9 décembre prochain, jour anniversaire de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat datant de 1905, il y a cent quinze ans, un projet de loi contre le séparatisme, à la suite de ce qu’avait annoncé le président Macron le 2 octobre dernier, dans son discours aux Mureaux. Si le terme de séparatisme n’est pas explicitement repris dans l’intitulé du projet de loi, en cours d’examen par le Conseil d’État, la volonté reste de « renforcer la laïcité et de consolider les principes républicains », comme l’avait affirmé le président de la République dans son discours.
Lorsque les politiciens parlent de renforcement de la laïcité, des valeurs de la République ou des principes républicains, l’on peut et l’on doit s’attendre au pire. Et en effet ce projet de loi foule aux pieds un des principes fondamentaux qui est la liberté des parents pour l’éducation et l’instruction de leurs enfants. Conformément à ce qu’ont toujours voulu faire les révolutionnaires, il s’agit de soustraire les mineurs, dès la plus petite enfance, à l’influence et à l’autorité de leurs géniteurs, de brider ou d’annihiler le libre choix des parents quant aux orientations pédagogiques de l’enseignement pour leur progéniture. C’est ainsi que l’école à la maison sera purement et simplement interdite, sauf graves problèmes de santé, dès la rentrée scolaire 2021 pour tous les mineurs de 3 à 16 ans. Pendant ces treize années au moins, tous les enfants et adolescents doivent obligatoirement être scolarisés dans l’école de la République ou dans une école privée sous contrat avec l’Etat, ce qui en réalité revient au même.
Reste en théorie toujours possible la scolarisation dans les écoles hors contrat, mais là encore l’étau se resserre singulièrement puisque le projet de loi qui devrait être entériné par le Parlement au début de l’année prochaine renforce l’encadrement de ces établissements, notamment en introduisant « un régime de fermeture administrative » en cas de “dérives”. Mais là encore qu’entend-on par “dérives”, un terme particulièrement vague et fourre-tout où l’on peut glisser tout ce que l’on veut ? En réalité, ce que les pouvoirs publics entendent par “dérives”, ce sont essentiellement les manquements à la laïcité et à la mixité, le manque de soumission aux principes et aux valeurs de la République. Une revendication exorbitante qui va à angle droit contre les orientations fondamentales des écoles hors contrat confessionnelles. Comment en effet reconnaître la laïcité et la mixité entre les garçons et les filles lorsque l’on est attaché à l’enseignement moral et doctrinal traditionnel de l’Eglise catholique ? Comment dispenser l’éducation sexuelle telle que la prévoit et l’exige l’Education nationale lorsque l’on est catholique ou tout simplement attaché à la pudeur, à la décence et que l’on a conservé un sens moral ? Quand on pense que les organisateurs d’une manifestation à Bordeaux pour le rétablissement de la liberté du culte le dimanche 15 novembre ont été convoqués au commissariat pour atteinte à la laïcité parce que des manifestants avaient spontanément entonné sur le parvis de la cathédrale des cantiques et récité des Pater et des Ave, on peut hélas craindre le pire pour les établissements hors contrat compte tenu du fanatisme laïciste. Les crèches ont déjà été totalement interdites du domaine public depuis un arrêt scélérat du Conseil d’Etat du 9 novembre 2016, et au rythme où vont les choses, ne considérera-t-on pas demain comme une atteinte à la laïcité les calvaires, les statues de la Sainte Vierge et des saints érigés au coin de nos rues et de nos carrefours et les croix et statues plantées au sommet de nos collines et de nos montagnes ? Ce serait conforme à la logique révolutionnaire qui va toujours plus loin dans l’horreur et la terreur. Il flotte dans notre pays une odeur âpre et un air empoisonné rappelant la constitution civile du clergé de 1790, les massacres de la Terreur de 1792-1794 et la querelle des Inventaires de 1906.
Pour être sûr que les enfants ne sortent pas des griffes de l’école du Diable et pour éviter que les parents “oublient” de scolariser leur progéniture dans les établissements agréés ou tolérés par l’Etat, le gouvernement a prévu d’attribuer « à chaque enfant d’âge scolaire un identifiant national permettant aux autorités académiques de s’assurer qu’aucun enfant n’est privé de son droit à l’instruction ». Même les activités sportives devront passer sous les fourches caudines de la déesse laïcité. Les fédérations sportives reconnues par l’État passent ainsi d’un « régime de tutelle » à un « régime de contrôle ». Pour les fédérations agréées, le « respect des principes et valeurs de la République » sera inscrit dans l’agrément. Ça promet !
En interdisant l’instruction à domicile dès septembre 2021, le président de la République avait indiqué, dans son discours aux Mureaux, qu’il s’agissait d’un choix décisif et aussi fondamental que l’avaient été l’institution de l’école laïque, gratuite et obligatoire sous Jules Ferry en 1882 et l’introduction de la mixité entre les garçons et les filles dans tous les établissements scolaires dans les années soixante, De Gaulle regnante. Et en effet il s’agit d’une mesure aux conséquences considérables puisque les parents voulant protéger leurs enfants des vices et immondices de l’école publique et assimilée, du bourrage de crâne homosexualiste, droitdel’hommiste et shoahtique, de la sexualité précoce et débridée, de l’immoralité à tous les étages, de la mixité des races, des ethnies, des cultures, des religions et des sexes, risquent désormais d’en être totalement empêchés. Sauf peut-être à s’exiler (mais pour aller où ?) ou à prendre des libertés avec la loi, à leurs risques et périls.
C’est ainsi qu’outre-Rhin où l’école à la maison est interdite et où les libertés sont encore bien plus réduites qu’en France, l’Etat allemand a retiré des enfants à leurs parents. Non pas à cause de brimades et mauvais traitements, mais tout simplement parce qu’ils assuraient eux-mêmes l’instruction de leur progéniture à domicile. Et on peut craindre que dans un proche avenir il n’en aille de même en France. De même que l’on punit de plus en plus sévèrement chez nous le révisionnisme et la pseudo-incitation à la haine raciale et religieuse, à l’instar de l’Allemagne et de l’Autriche.
On le voit, on vit de plus en plus nettement dans un régime communiste. Beaucoup d’optimistes (et l’on sait que Bernanos a écrit fort justement que « l’optimisme est l’espérance des imbéciles ») ont longtemps pensé que la chute du mur de Berlin en 1989, puis la dislocation de l’URSS en 1991, consacraient la chute définitive du communisme. C’était en réalité une terrible erreur de jugement. D’abord parce que l’une des principales puissances mondiales, la Chine, qui compte près d’un milliard cinq cents millions d’habitants, et dont le poids et l’influence sont considérables, est toujours dirigée, contrôlée (et de quelle manière !) par le Parti communiste directement héritier de Mao. Mais aussi et surtout parce que les constantes du communisme international qui sont la destruction de la religion et de la morale traditionnelles, de la famille, de la nation, de l’armée, des corps intermédiaires, des frontières physiques et morales, la négation de la nature humaine et de la surnature, le rejet de l’enracinement, de l’héritage (« du passé faisons table rase » clame l’Internationale !), la construction d’un homme nouveau détaché de toutes ses racines et de tous ses repères moraux et spirituels, n’ont jamais été à ce point mis en œuvre dans le monde entier, et singulièrement en Europe et en Occident.
Je me souviens d’une homélie d’un prêtre traditionaliste, lors d’une messe tridentine aux BBR, au milieu des années 1990, sur la pelouse de Reuilly, qui expliquait que la chute du mur de Berlin et de l’URSS était une réponse de la Sainte Vierge qui, lors des apparitions de Fatima en 1917, avait annoncé que les erreurs de la Russie, c’est-à-dire du communisme en cette triste année de triomphe de la révolution bolchevique, allaient se répandre sur le monde si les hommes ne priaient pas, ne faisaient pas pénitence et si le Pape ne consacrait pas, en communion avec les évêques catholiques du monde entier, la Russie à son Cœur Douloureux et Immaculé. Or, ajoutait ce clerc, la Sainte Vierge a répondu à moitié car on aurait accompli seulement à moitié la Consécration demandée. Mais n’était-ce pas pour le coup une vue beaucoup trop optimiste de la situation ? La vérité, et c’est aujourd’hui de plus en plus clair, c’est que le communisme, sous une forme qui ne dit plus son nom, exerce une tyrannie insupportable sur tous ceux qui veulent rester fidèles à l’ordre traditionnel des choses, à une conception multimillénaire de l’homme, de la vie, de la société, de la civilisation.
La perte de la foi est une catastrophe plus grande encore que l’engloutissement d’un continent entier nous enseigne à Fatima la Mère de Dieu. Le curé d’Ars ne disait pas autre chose au XIXe siècle, en déclarant que, si on laissait une paroisse sans prêtre, les gens finiraient par adorer les bêtes. N’est-ce pas ce qui se passe aujourd’hui avec le véganisme, l’anti-spécisme où certains militants fanatisés de la cause animale vont jusqu’à s’en prendre physiquement aux poissonniers et aux bouchers, à détruire violemment leurs échoppes et leurs étals, ces artisans-commerçants étant considérés par eux comme des criminels contre l’humanité car ils vendent des animaux qui ont été tués pour qu’on s’en nourrisse ?
Le cardinal Pie est tout aussi clair et explicite : « Si Notre-Seigneur ne règne pas par les bienfaits de Sa présence, Il règne néanmoins par les méfaits de Son absence ». Et en effet nous vivons dans une société de plus en plus inhumaine, de plus en plus irrespirable. C’est d’ailleurs dans les régimes notoirement athées, comme sous le communisme et la Révolution française, que les pires folies, les pires crimes ont été commis et se sont donné libre cours. Car, comme le résumait l’écrivain russe Dostoïevski « si Dieu n’existe pas, tout est permis ». Et c’est alors le règne du néant et du chaos. Celui que nous connaissons aujourd’hui. »