La République a ses priorités, ses soucis…
Les propos d’Olivier Véran, ministre socialo-macronien de la « Santé », devraient faire bondir tout le monde.
Devant le constat d’une chute du nombre de meurtres de bébés in utero, il manifeste carrément son « inquiétude », comme si l’« IVG » était une bonne nouvelle en soi !
Auparavant, ses défenseurs la présentaient comme un pis-aller.
C’est une nouvelle étape franchie. Cet attachement a quelque chose de démoniaque, et nous avons plusieurs fois présenté les avortements – permis et encouragés par la République – comme une sorte de sacrifice rituel.
Lu chez Public Sénat :
« Interrogé par Laurence Rossignol, sénatrice PS de l’Oise, lors des questions au gouvernement, le ministre de la Santé Olivier Véran a confirmé « des remontées de terrain qui confirment qu’il y a une réduction inquiétante [sic] du recours à l’IVG ».
Le ministre a précisé « qu’il est hors de question que l’épidémie de Covid-19 restreigne le droit [sic] à l’IVG dans notre pays ». Laurence Rossignol relayait l’appel de médecins [sic] gynécologues publié dans Le Monde qui réclament un allongement de 2 semaines du délai pour les IVG médicamenteuses et pour les IVG par aspiration ainsi que l’annulation du délai de réflexion de 48h pour les mineures. En réponse, Olivier Véran a préconisé « le recours aux IVG médicamenteuses qui doivent être encouragées, facilitées, sans restreindre le libre choix [sic] des patientes ». Il a aussi préconisé « le recours à la téléconsultation pour les consultations obligatoires avant la délivrance de la pilule abortive ».
Enfin, sur les délais concernant les IVG médicamenteuses, le ministre de la Santé a déclaré « ne pas avoir d’opposition de principe », ajoutant que des questions techniques pour la délivrance de ces médicaments devaient être réglées, comme le respect de la chaîne du froid. La sénatrice de l’Oise a répliqué en déplorant le rejet par le gouvernement de son amendement défendu la semaine dernière qui aurait permis un recours plus facile à l’IVG. « On a dérogé au Code du travail, on a dérogé au code des assurances mais on ne pouvait pas déroger au code de la santé publique » a-t-elle regretté [sic] .