Le mythe du petit délinquant naïf et bêta, entretenu par Jawad Bendaoud depuis le début de son procès, s’est écroulé comme un château de cartes à l’audience de jeudi. Assis dans le box des accusés, l’homme qui a hébergé les terroristes du 13 novembre, d’ordinaire si agité, a écouté froidement les avocats des parties civiles mettre en pièce sa défense. Comme si le masque était tombé.
C’est un tout autre récit des événements que maître Holleaux offre à la cour. Pendant ces 3 minutes 31, Jawad Bendaoud ne discute pas avec Hasna, mais avec Abaaoud lui-même, car au moment de l’appel, Hasna se trouve dans un buisson d’Aubervilliers où se cachent les deux terroristes. Jawad sait donc qui il loge et ce qu’il risque ; un peu plus tard, l’avocat le confirme en revenant sur le matin du 18 novembre, et ce second mensonge de Jawad qui annonce avoir trouvé à son réveil pas moins de cinquante messages pour l’informer que le Raid était en train de déloger les auteurs des attentats islamistes de chez lui. “Un réveil de ministre !” ironise maître Holleaux, qui poursuit : “Il n’y a jamais eu 50 messages, il n’y en a eu que 6, et ils n’ont rien à voir avec l’assaut du Raid. Ils datent tous de minuit à 1h du matin. L’assaut a commencé plus tard, à 4h30.” Lorsque la compagne de Jawad l’informe de l’agitation dans sa rue, il fait le lien lui-même.
À 6h45, une conversation téléphonique de Jawad avec sa mère vient donner la preuve la plus confondante de sa culpabilité. Il est en train de marcher vers la rue du Corbillon et mentionne tout de go les terroristes : “Ils sont hébergés chez moi, dans mon appartement.” “Tu nies tout”, répond sa mère. Le conseil ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd : se sachant sur écoute, il se met à appeler frénétiquement chacun de ses amis pour leur servir le discours de l’ignorance et de la naïveté. “Ce sont des discours faits pour les transcriptions téléphoniques” explique implacablement maître Holleaux en les relisant un à un. Une stratégie dont la célèbre séquence sur BFMTV qui a fait rire tant de monde est partie intégrante : Jawad va jusqu’à s’assurer par SMS auprès de ses amis que la séquence a bien été diffusée. Depuis, le “logeur de Dae’ch” ne cesse de dire que ce moment de télévision lui a “gâché la vie”...
Source : VA
il manque le vrai et indispensable procès :
celui de l’ idéologie
des politiciens
des journalistes
etc…
qui nous ont importé ces islamistes djihadistes , les ont nourris , logés, blanchis, armés, afin de détruire la vraie France.
nos pires ennemis sont les républicains licrasseux , les grands prêtres des Droits de l’ Homme;
ce sont les vrais organisateurs de la tuerie du Bataclan
et des autres qui vont venir.