On se souvient qu’Emmanuel Macron avait piétiné l’histoire et scandalisé beaucoup de monde en déclarant, à propos de la colonisation française en Algérie (qui a créé, concrètement, ce pays) : « La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime. C’est un crime contre l’humanité. C’est une vraie barbarie […]. »
François Fillon avait estimé électoralement payant de condamner ce propos et d’affirmer « Cette détestation de notre histoire, cette repentance permanente est indigne d’un candidat à la présidence de la République. »
Pourtant, beaucoup oublient que françois Fillon, démagogue, tenait le 11 février (donc quatre jours avant sa critique des propos de Macron) dans un entretien au Quotidien de la Réunion des propos pas moins révoltants :
« L’esclavage, la colonisation, la traite des êtres humains, étaient des abominations. L’oubli n’est pas possible ! Mais il n’est pas juste que la France d’aujourd’hui porte des crimes commis il y a plus d’un siècle et demi. »