C’est une belle figure de traître et de politicien républicain qu’incarne avec talent Manuel Valls.
Le calamiteux et brutal Premier ministre, élu député d’Evry en 2017, est désormais installé à Barcelone dont il convoite la mairie comme un rat un nouveau fromage à grignoter.
Il adresse là une superbe « quenelle » aux benêts qui l’ont cru et élu à Evry.
Il faut dire qu’il n’avait pas été avare en discours émouvants, chantant son amour à cette circonscription (et, durant les primaires de la gauche pour la présidentielle, à la France).
Par exemple : « J’ai cette force en moi. Cette volonté de servir mon pays. C’est au-delà des mots. C’est une conviction totale. Je veux tout donner, tout donner pour cette France qui m’a tant donné », déclame-t-il fin 2016. Une France qu’il disait vouloir continuer à servir, même dans la défaite : « nos couleurs, ce soir, une fois de plus, je n’en vois que trois. Et jusqu’à mon dernier souffle, je n’en verrai que trois. Ce sont celles de notre drapeau : le bleu, le blanc et le rouge », affirmait le perdant de la primaire socialiste.
Maintenant, il déclare à la radio espagnole : « En 2022, si l’Espagne et la France arrivent en finale de la Coupe du monde [de balle-au-pied – NDCI], je veux que l’Espagne gagne ».
En video :
C’est un hypocrite et cynique pur, ou un bon comédien, comme on voudra.
Dans tous les cas, un vrai politicien républicain, qui a dirigé ce pays pendant plusieurs années, comme s’il était le sien, et dont il emmène avec lui les secrets d’État à l’étranger.