Une jeune femme médecin, agressée aux Mureaux, a décidé de quitter son poste. Un départ qui relance le débat sur l’avenir des praticiens en zone sensible. En janvier dernier, ce jeune médecin généraliste se faisait braquer à l’arme à feu dans son propre cabinet, situé dans le quartier de Grand-Ouest aux Mureaux. Trois mois après, elle a décidé de quitter la ville pour aller exercer autre part : « Je n’ai pas envie de risquer ma vie tous les jours, j’estime que je ne peux plus exercer mon métier dans des conditions convenables ».
Il faut dire que l’insécurité est croissante dans les banlieues : les déclarations d’incidents dans cette ville ont doublé par rapport à 2010. Ce poste de médecin ne sera pas remplacé, et s’ajoute à la fermeture d’un cabinet situé à quelques pas, à la fin du mois de mars,« en partie à cause du climat d’insécurité ».
Un autre médecin généraliste, présent dans le quartier depuis bientôt quarante ans et bientôt à la retraite, explique : « Si j’avais à m’installer, c’est évident que j’irai ailleurs ». Et il évoque un coup de boule reçu, il y a quelques semaines, de la part d’un patient en colère.
Nous avons mentionné hier deux agressions de journalistes en Seine Saint-Denis, durant la même journée. Et voilà que les chiffres révèlent que l’insécurité a doublé en trois ans aux Mureaux. Le lien social disloqué au point de faire fuir les cadres de la santé, voilà qui devient inquiétant dans ces villes touchée par l’immigration de masse. Qui voudra nous faire croire qu’il n’y a là que hasard entre le développement de l’insécurité et l’immigration ? Les faits disent pourtant le contraire. Quand l’immigration est massive, elle affecte nécessairement l’équilibre culturel et démographique de la cité. Et favorise ainsi l’émergence de situations conflictuelles, trop souvent vérifiées, comme par hasard, dans les « quartiers »…