La Cour européenne des droits de l’Homme a donné raison à la secte du Mandarom , et condamné la France pour des redressements fiscaux portant, selon elle, atteinte à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Déjà en 2011, la branche française des Témoins de Jéhovah avaient bénéficié d’un arrêt de la Cour européenne.
Les procédures fiscales intentées contre ces sectes déguisées en association ont donc été invalidées, Paris étant condamnée par la Cour à payer, pour « préjudice matériel », 3.599.551 euros à l’Association cultuelle du temple pyramide, et 36.886 euros à l’Association des chevaliers du lotus d’or, toutes deux liées au « Mandarom ».
Une troisième requérante, l’Église évangélique missionnaire, présidée par Eric Salaûn, s’est vu allouer 387.722 euros.
Un constat s’impose : la France n’est plus souveraine, les français ne sont plus maîtres chez eux ! Le droit européen prime en effet le droit français et lui interdit par conséquent, par délit d’ingérence, de régir le territoire national et de gouverner les siens sans son accord. Un pays qui a abdiqué ses prérogatives régaliennes, qui n’a plus la maîtrise de sa monnaie ni de son budget, dont le droit ne prime pas chez lui et dont 80% des lois sont imposées par des technocrates extérieurs, qui ne possède pas davantage la maîtrise de son territoire, mais que lui reste-t-il donc ? Il n’existe déjà quasiment plus de fait !
La logique européiste est celle de l’uniformisation, et donc de l’abdication des responsabilités particulières, liées à la dignité humaine sur laquelle se fonde précisément le principe de subsidiarité. Il n’y a en effet aucune responsabilité, qui est pourtant une expression de la dignité, sans libre-arbitre : à l’échelle humaine comme à celle des nations. Car la liberté est à l’individu ce que la souveraineté est à la nation.
Aujourd’hui, l’Union européenne condamne la France et protège les sectes qui peuvent donc impunément y proliférer. Si jurisprudence il y a, à quel nouveau caprice la France sera-t-elle exposée demain ?