[Mise-à-jour 30 juin :
Deux militants du Bloc identitaire ont été mis en examen pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations », a indiqué le procureur de la République de Toulouse Michel Valet. Ils ont tous deux été mis en examen « pour violences en réunion ». Celui qui est soupçonné d’avoir porté les coups à l’étudiant chilien, a été placé en détention provisoire.]
Le GIPN (!) et les policiers de la sûreté départementale de Toulouse ont mené une série de perquisitions et d’arrestations hier mercredi dans la ville et ses environs, et notamment au local du Bloc identitaire.
14 personnes de cette mouvance ont été interpellées et certaines sont encore gardées à vue.
La police les soupçonne d’être mêlées à ce qui est présenté faussement comme l’agression délibérée et gratuite, dans la nuit du 31 mars dernier, d’un « étudiant chilien » de 36 ans (!), souffrant suite à cela de lourdes séquelles (hémiplégie).
D’après nos renseignements, la réalité est bien différente.
Ce soir là, il y eut une rixe entre nervis désœuvrés d’extrême-gauche (Toulouse en regorgeant) et « fafs » qui, attaqués une fois encore, se sont défendus.
La bande de voyous gauchistes assaillant avec diverses armes s’est retrouvée face à une résistance et le prétendu « innocent » étudiant chilien – en réalité activiste gauchiste nomade – alors qu’il attaquait les jeunes d’en face, a reçu un coup de pied au thorax. En tombant à terre, la tête de Manuel Andrés Pardo a heurté le sol ou le trottoir et s’en est suivie une fracture du crâne, avec les conséquences que l’on sait.
Quoiqu’il en soit, la justice et la police toulousaine profitent de l’affaire pour procéder à une vague de répression et de pression sur certains opposant locaux.
Leur intervention semble se produire comme en écho aux déclarations haineuses et belliqueuses de Pierre Cohen, maire de Toulouse, le 3 avril : « Tout ce qui est nationaliste, Front National ou autre, je considère que réduire leur présence voire l’éradiquer, c’est important. Il y a deux moyens : par la loi et le rapport de force physique, qui montrent que l’on est très majoritairement contre, mais aussi par le combat idéologique. »