Les politiciens et médias laissent entendre ou disent carrément que l’État français, du Maréchal Pétain, a soutenu et aidé la déportation des juifs français. C’est parfaitement faux, c’est même le contraire.
Les négociations du gouvernement français de l’époque ont visé à empêcher la rafle des juifs français, et de fait, la rafle a concerné presque exclusivement des étrangers et des apatrides.
Rappelons qu’à la fin de la guerre, 95 % des juifs français avaient été sauvés. De nombreuses familles juives sont pleines de gratitude envers le maréchal, mais n’osent évidemment pas trop en parler, du fait du terrorisme intellectuel ambiant.
Ajoutons 4 points importants :
1) L’immense majorité des juifs étrangers qui avait été mise dans des camps l’a été par la IIIe République en qualité d’étrangers. Il serait bon de le rappeler de temps en temps.
2) Le gouvernement français avait proposé aux Etats-Unis d’accueillir les juifs étrangers présents en France. Le gouvernement américain a refusé. S’il avait accepté, il n’y aurait pas eu de rafle du Vel d’Hiv.
3) Selon la convention de la Haye, l’administration française en territoire occupé devait obéir à l’armée occupante, ce qu’elle fit. La rafle du Vel d’hiv a été diligentée par l’armée d’occupation et non par le gouvernement français. Le gouvernement français est intervenu pour que les juifs français ne soient pas déportés, car au mois d’août précédent, des juifs français avaient été raflés et ce sans que le gouvernement français en soit averti.
4) Xavier Vallat (à la tête du Commissariat général aux questions juives) a prévenu le Docteur Nora de l’imminence d’une rafle en Ile-de-France, ce qui a permis de diviser par 2 le nombre de victimes raflées par rapport à ce qui était prévu par les Allemands.
Des historiens comme Raoul Hilberg, Raymon Aron et surtout Alain Michel, peu suspects de sympathie pour Vichy, l’affirment clairement.