La lettre ouverte signée par des milliers de militaires, dont un bon nombre d’officiers (certains en activité, c’est courageux car ils seront « saqués »), a suscité de nombreuses réactions. C’est surtout Mélenchon qui, par ses réactions outrées, a créé la polémique. Ce dernier essaie peut-être de faire oublier quelque chose d’embarrassant : le fait qu’on ait découvert que l’islamiste qui a assassiné une policière à Rambouillet partageait ces derniers temps sur son compte facebook des articles de « la France insoumise », son parti communiste et remplaciste.
Mélenchon aurait braillé pour qu’on dissolve des organisations nationalistes pour moins que cela…
Cet horrible rouge se moque de l’incohérence. Comme tous les Républicains à vrai dire, comme tous les partisans de la Révolution française, il brandit certains principes pour écraser les opposants, mais n’hésite pas à les piétiner dans son intérêt :
Ce corniaud fait mine de croire que les militaires mécontents sont lassés de la République, ce qui est absurde. Malheureusement.
Passons au Chef d’Etat major des Armées, le général Lecointre.
Cette serpillère à politiciens antifrançais comme Macron a réagi très vivement contre ses camarades.
Certes dans une situation délicate (qu’il a choisie), il a décidé d’en faire des tonnes.
Dans un entretien au Parisien, il annonce, parlant des généraux signataires :
Comment en empêcher un Christian Piquemal, coutumier du fait ?
Et quelles sanctions pour les soldats d’active ?
Ils recevront des sanctions disciplinaires militaires. On est en train d’étudier avec les chefs d’état-major des trois armées les cas des dix-huit personnes concernées et le niveau de sanction à appliquer. Mon intention est qu’elles soient plus fortes pour les plus gradés et moins fortes pour les moins gradés. »
Le général Piquemal lui a répondu, avec le ton qu’il méritait.
Lecointre fait comme les « journalistes » : il déforme et emploie des expressions perverses. Ainsi, il conteste aux militaires « le droit de prendre des engagements politiciens en mettant en avant leur grade » (en fera-t-il aussi le reproche au général de Gaulle ?). Or cette lettre ne relève pas du domaine politicien (que doit maîtriser Lecointre…) mais du domaine politique.
A propos du sens des mots, relevons cette perle de Lecointre, toujours dans le Pharisien : « L’armée est républicaine, elle n’est pas politisée ». Comme si la présenter comme républicaine n’était pas éminemment politique !
Ou encore : « l’armée française, engagée au combat, dans la défense de notre pays et de ses valeurs démocratiques ». Comme si ce n’était pas réduire là encore l’armée à un boulot politique !
Signalons par ailleurs que suite à une « enquête » de l’organe d’extrême-gauche Médiapart, il y a quelques semaines, sur la présence de personnes qui ont une pensée très politiquement incorrecte parmi les militaires du rang, Lecointre a annoncé qu’il y avait eu des exclusions de l’armée et que des enquêtes étaient menées par ses services de renseignement. Autrement dit Lecointre organise des chasses aux sorcières et des épurations dans l’armée selon les vœu ou les pleurnicheries des gauchistes. Bravo.
Laissons Lecointre à ses sales affaires et jetons un coup d’œil rapide aux « journalistes ».
Par exemple un certain Vladimir de Gmeline, qui dans Marianne s’en prend aux généraux signataires, essayant de les marquer du sceau d’infâmie de l’appellation extrême-droite.
Ce gauchiste répugnant manque d’honnêteté mais aussi de culture quant au sujet qu’il traite (il est vrai que c’est désormais de règle, dans la profession).
Ainsi, il prétend : « « Généraux retraités », aurait dû écrire le magazine d’extrême droite [Valeurs actuelles ! – NDCI], car aucun des signataires étoilés ne fait partie de l’armée d’active. »
Or la plupart de ces généraux, s’ils ne sont plus d’active, ne sont pas à la retraite, ils appartiennent à ce qui s’appelle la 2e section : ils ne sont plus en activité mais « rappelables ».
Le général Piquemal, en revanche, est lui vraiment à la retraite puisqu’il s’est fait radier de l’armée après participé en 2016 à une manifestation contre l’invasion migratoire à Calais en 2016.
Ce Vladimir de Gmeline ne fait pas honneur à sa famille, d’autant que son père Patrick de Gmeline est auteur d’ouvrage militaires.
On remarquera aussi, dans les interventions médiatiques de certains des officiers interrogés sur les plateaux par des « journalistes » (c’est-à-dire des militants gauchistes, mais là personne ne voit de problème déontologique) la différence entre ces deux espèces : d’un côté des hommes sincères, parlant franchement et sans arrières pensées, de l’autre des personnages fourbes et retors, cherchant et réussissant parfois à piéger les premiers par des questions perverses et des insinuations indignes.
Vivement le grand ménage !