Sur son blog, le président du Front de Gauche vitupère après la reconstitution du visage de Maximilien de Robespierre, l’un des meneurs sanglants de la Révolution française.
La vilaine trogne ne saurait correspondre à la réalité, prétend Mélenchon dans une réaction purement idéologique :
« une tête bien peu engageante si j’en juge par la photo publiée. Vieille ruse de l’iconographie dont je fais les frais plus souvent qu’à mon tour : la laideur du visage est censée révéler la laideur de l’âme ! »
« En voyant le prétendu masque de Robespierre, comme beaucoup, j’ai vite compris que c’était un épisode de plus de la lutte idéologique sur le sens du contenu de la grande révolution. »
« Tout ceci est fait d’enjeux très concrets. Disqualifier Robespierre, c’est depuis toujours disqualifier la révolution, et à travers celle-ci son œuvre libératrice, les principes d’action politique qui ont triomphé avec elle » etc., etc.
L’auteur de la reconstitution, Philippe Froesch, spécialiste mondial en ce domaine, utilisant les techniques et logiciels de la police scientifique, répond : « Cela a été fait sur la base du masque mortuaire, qui a été pris le 10 termidor, par Marie Grosholtz, qui deviendra Marie Tussaud. On observe des poches sous les yeux, les yeux bouffis, les marques de l’image de synthèse sont exactement celle qu’on retrouve sur les masques mortuaires. »
Mélenchon termine sa diatribe de républicain meurtri dans une envolée historico-médicale : « « Petite vérole » ça fait maladie vénérienne, vie déréglée. En réalité il s’agit de la variole, maladie endémique des siècles durant. Ce détail situe le niveau de la bassesse auquel est située cette opération de communication débile. ».
Or, pas de bol pour Merluche, variole et petite vérole sont synonymes !
Qui écrit des débilités ?!
Et oui, Robespierre avait bien une tête de psychopathe. Et pour cause…