sous-titré « les ésotérismes contre la tradition chrétienne », cet ouvrage introuvable depuis des années était très attendu par ceux qui suivent le travail d’Alain Pascal (essayiste, ancien collaborateur de Serge de Beketch).
Il s’agit du premier tome de sa série intitulée « la guerre des gnoses », mais il peut se lire de façon indépendante, comme les autres, et regorge d’informations. Même si l’on peut être en désaccord avec certaines thèses émises dans cette œuvre dense, elle constitue un bel outil de travail (notamment avec ses index des noms et index des mots-clef et sa table des matières détaillée).
Il vient donc d’être publié aux Éditions des Cimes. 320 pages, 23 euros. On peut se le procurer ici, et tous les livres d’Alain Pascal en cliquant ici.
La 4e de couverture :
« En remontant aux sources anti-chrétiennes et anti-occidentales de la philosophie moderne imposée par la Franc-Maçonnerie, l’auteur de La Trahison des Initiés n’écrit pas une nouvelle histoire des religions et de la philosophie, mais recherche dans les conflits des premiers siècles l’origine de l’erreur et de la folie modernes.
Cet ouvrage dénonce derrière le gnosticisme et son pendant philosophique, le néo-platonisme plotinien, une pré-Kabbale, mouvement à la fois religieux, philosophique et politique ignoré par les historiens conformistes. Née de l’ésotérisme juif, codifiée par le Talmud, la pré-Kabbale sert de trame à une guerre des gnoses qui explique les persécutions et les hérésies, puis la chute de l’Empire romain d’Occident et la lutte des initiations dans les premiers monastères.
En reprenant l’ésotérisme juif des Esséniens, de Simon le Magicien et de Philon le Juif, les gnostiques, certains apologistes et les ésotéristes soi-disant chrétiens perdent l’Intelligence du christianisme et véhiculent sans le dire ou sans le savoir un ésotérisme oriental qui échoue dans sa guerre contre la tradition chrétienne en Occident, mais aboutit à l’islam en Orient.
La filiation entre le gnosticisme et la gnose naturaliste des loges et celle entre la philosophie gnostique et la philosophie moderne étant mises en évidence, la gnose fournit le trait d’union entre hier et aujourd’hui, l’actualité étant le thème constant de la discussion.
Après avoir défendu la tradition chrétienne et son héritage païen occidental, Alain Pascal invite tous les Européens non pas à la repentance, mais à se « croiser » avec les catholiques et les orthodoxes pour défendre la civilisation occidentale contre la résurgence moderne de la gnose dans le cosmopolitisme, philosophie du mondialisme voulu pr la Finance apatride. »