Bonne nouvelle :
Vous pouvez vous le procurer auprès de la Librairie française notamment.
4e de couverture :
« Esprit brillant, remarquable historien (major de l’école des Chartes), Augustin Cochin est tué à l’ennemi en 1916.
Mort trop jeune, il laisse toutefois derrière lui une œuvre exceptionnelle, bien qu’inachevée, que fait publier sa mère quelques années plus tard.
Son travail s’avère être une contribution majeure à la compréhension de l’avènement de la démocratie moderne.
Abandonnant aux naïfs l’idée d’une Révolution française spontanée et populaire, Cochin remonte aux origines de ce phénomène et examine les mécanismes sociaux qui ont conduit au triomphe d’une idéologie.
Cette approche originale a marqué l’étude de cette période cruciale de l’histoire mondiale. Utilisant ainsi l’angle sociologique, l’auteur fait fi de la légende dorée jacobine, pour s’attacher d’abord aux faits.
Il s’intéresse à la gestation de la Révolution : méthodes de propagation des nouvelles idées, façon dont on est passé des « nuées » théoriques aux forces agissantes, corps sociaux utilisés comme des armes de conquête de l’opinion. Bien sûr, il ne nie pas les autres éléments ayant permis ou favorisé les événements tragiques qui ont signé la fin de la monarchie et, plus largement, d’un monde.
Mais il s’attaque en priorité à ce qu’il considère en être la principale cause.
En 1789, il est déjà trop tard : la bataille de l’opinion publique a été remportée par ceux qui l’ont déclenchée des décennies auparavant et ont su la mener de main de maître.
Le rôle des sociétés de pensée, loges maçonniques et salons mondains où l’on cultive le mot d’esprit assassin, est expliqué, de même que le fonctionnement de ces cénacles qui instaurent, au fil de ce XVIIIe siècle, une hiérarchie parallèle.
Ce qui vous est proposé ici est le travail incontournable d’un spé cialiste trop méconnu de la Révolution française et de ses mécanismes.
Ces derniers sont encore mis en oeuvre aujourd’hui dans la fabrication et la propagation de « l’opinion ».