D’après l’ultra sioniste et ex-président de l’Union des étudiants juifs de France, Raphaël Haddad, le dernier livre de Régis Debray : A un ami israélien, serait un « soutien intellectuel de Kémi Séba et des Indigènes de la République ».
Extraits:
Mais la plus grande hérésie que profère Régis Debray ne porte pas sur Israël.
En effet, les lignes les plus insupportables sont sans doute celles qui traitent de la France, de la place des mémoires, de la construction de la mémoire de la Shoah, de la lutte contre l’antisémitisme et de l’émergence de représentants communautaires. Comprenez, de la place occupée dans l’espace public par les Juifs de France.
Il prétend que les ministres accourent aux profanations des cimetières juifs, et que seuls les maires se déplacent lorsqu’il s’agit de cimetières musulmans. Ce qui est évidemment faux.
Comme eux, il argue du « deux poids, deux mesures » transformé pour l’occasion en « deux voix, deux mesures » pour évoquer le rapport qu’entretient la France aux communautés juives et musulmanes.
Comme eux, il semble déplorer que les références juives soient omniprésentes dans le paysage intellectuel français.
Comme eux, il croit que « le Juif est le chouchou de la République », que les responsables de la communauté juive en font trop dans le combat contre l’antisémitisme, et que c’est sans doute leur soutien indéfectible à Israël qui explique les agressions « des Maghrébins de Barbès » dont ils sont parfois victimes.
Rappelons que Régis Debray est un intellectuel communiste, se définissant lui-même comme « gaulliste d’extrême-gauche », proche du pouvoir, il a occupé de nombreuses fonctions universitaires.
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