Dans la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, Jean-Charles Doria a obtenu l’autorisation exceptionnelle de filmer, dans leur cellule, des fondamentalistes qui se réclament de l’Etat Islamique. Il a également posé sa caméra dans la cour de promenade, où les mentors recrutent leurs disciples, et a suivi la prière aux côtés de l’imam officiel de la prison, qui tente de remettre dans le droit chemin les détenus prêts à basculer. Quant aux surveillants, qui luttent eux aussi contre le prosélytisme et la radicalisation, ils semblent parfois bien démunis face à la force de persuasion de ces « prophètes de l’ombre ».
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