Lors d’une interview, 20 minutes pose à Richard Prasquier (président du CRIF) la question : « Benoit XVI écrit dans son livre, que lorsque l’évangéliste Jean désigne «les juifs» comme principaux accusateurs du Christ, il n’accuse pas le peuple d’Israël mais l’aristocratie du temple [voir notre article ici]. Pouvez-vous nous parler de cette aristocratie du temple ? », il ose répondre : « Cette aristocratie du temple était un groupe qui contrôlait les fonctions religieuses. Les personnes qui en faisaient parti étaient proches des autorités romaines. L’époque était en outre en pleine hésitation politique. Les propos de Jésus qui assurait être le fils de Dieu étaient considérés comme hérétique. En outre, il rassemblait les foules et remettait en cause l’autorité romaine ainsi que celle de cette aristocratie du temple évoqué par Benoit XVI. »
Beaucoup de mensonges dans cette réponse. Tout d’abord rappelons que les prêtres du temple n’étaient pas « proches des autorités romaines » puisqu’ils avaient favorisé plusieurs révoltes contre le pouvoir romain. De plus, si le Christ rassemblait les foules, c’était pour amener les juifs à Son Père et en aucun cas remettre en cause le pouvoir romain. C’est d’ailleurs cette principale raison qui poussa un grand nombre de juifs à ne pas se convertir. Ils attendaient un messie temporel, un nouveau roi d’Israël qui délivrerait les juifs de l’emprise romaine. C’est un bel exemple d’inversion accusatoire (lire cet ouvrage). Et enfin lorsque Prasquier parle « d’hésitation politique », il oublie de dire que moins de 40 ans après le sacrifice de NSJC, les Romains excédés par les insurrections juives, envoient près de 50.000 hommes pour écraser la Judée (diaspora juive).
Le Christ n’a jamais remis en cause l’autorité Romaine, tout comme Il n’a jamais eu pour but de recréer le royaume d’Israel.
Quand on apprend le Christianisme dans un paquet Bonux…et qu’on s’en prétend spécialiste derrière…
Dernière remarque et j’abandonne.
Vois-tu Tchetnik, mon propos était de dire que les curés doivent s’occuper de la religion et que les laics doivent s’occuper de politique mais qu’en aucun cas les curés ne doivent nous dire comment agir politiquement (sauf en ce qui concerne la foi et les moeurs); je ne sais pas par quel tour de passe-passe tu en as déduit que j’étais favorable à recréer le royaume d’Israel…
Enfin je passe sur ton commentaire, tout de façon je me suis fait censurer pour avoir critiquer Civitas. Pour ton information il y a dautres abbés dans la tradition qui ne partagent pas la vision de Civitas et du MJCF, c’est tout. Et je ne me suis jamais prétendu spécialiste de la religion dans mes précédents commentaires, çà aussi je ne sais pas d’où tu le sors.
Milles excuses, je me suis trompé de sujet. CA na rien à voir.
@ Tchetnik
« Le Christ n’a jamais remis en cause l’autorité Romaine, tout comme Il n’a jamais eu pour but de recréer le royaume d’Israel. »
Sans vouloir faire une exégèse antifoi, il me semble que dans les Actes des Apôtres, il est écrit : » Eux donc (les Apôtres) s’étant réunis, lui demandèrent: » Seigneur, est-ce en ce temps-ci que vous allez rétablir la royauté pour Israël? « Il leur dit: » Ce n’est pas à vous de connaître les temps ni les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. ».
Dans ce passage, Jésus ne dit pas : « Rétablir la royauté en Israël ? Mais vous n’avez pas encore compris ? Je ne suis pas venu pour ça ! ». Il dit : « Ce n’est pas à vous de connaître les temps ni les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. ».
@Vivien
Et? NSJC ne remet pas en cause l’autorité de Rome sur la Judée et ne prêche pas pour la rébellion. Il leur remet bien au contraire les idées au clair concernant leur aspirations à bâtir un nouveau royaume d’Israel.
@Vivien
Les Apôtres ont posé cette question et le Christ ne leur a justement pas répondu de manière directe.
Ce qui est assez éloquent sur le sens réel de Sa mission, laquelle n,est pas de bâtir un royaume terrestre, à la différence de ce que croyaient les Nazaréens, et à leur suite, les musulmans.
Au moment où les Apotres posent cette question, ils n’avaient pas encore l’Esprit Saint, donc ils avaient des excuses. Après la Pentecôte, on les a vu dire et faire très différement.
Le Christ a aussi accueilli la demande du centurion Romain qui intercédait pour son serviteur, ce, sans lui faire aucun repproche.
Je ne vois pas pourquoi l’on discute. Les juifs n’ont rien, n’ont jamais rien eu à se reprocher. Alors c’est sûr, ils n’ont jamais fait de mal à Jésus. Comme ils n’ont jamais fait de mal aux Babyloniens, aux Égyptiens, aux Espagnols, aux Français, aux Allemands, aux Anglais, aux Polonais, aux Hongrois, aux Russes enfin c’est plus simple de dire, partout où ils sont passés. Et pourtant, ces nations barbares, chez lesquels le Peuple Elu avait fait honneur de s’établir, contribuant au développement du commerce notamment des esclaves, aux idées modernes, n’ont jamais été reconnaissantes de leurs bienfaits et les ont, à plusieurs reprises, expulsés mano militari. C’est toujours les autres les méchants, les coupables, les idiots qui ne se comprennent pas les bienfaits apportés par le peuple d’Israël. Pauvres Goyim !