Il n’y a plus de limite à la folie des Hommes… Le journal de gauche le Figaro relate l’affaire sans émettre une quelconque critique.
Lu sur le Figaro : une Anglaise de 46 ans a accepté de faire une GPA pour son fils homosexuel de 24 ans. Une première au Royaume-Uni.
L’amour maternel est sans limites, dit-on. À 46 ans, Anne-Marie Casson a accepté de porter l’enfant de son fils Kyle, 24 ans. Elle n’est donc pas seulement la grand-mère de Miles, huit mois, mais aussi la femme qui lui a donné naissance et qui a «porté» un ovule fécondée par le sperme de son propre fils. Le Daily Mail raconte dans le détail l’histoire de la première femme au Royaume-Uni ayant accepté d’être la mère porteuse de son propre fils.
L’enfant est né en juillet dernier. La semaine dernière, un tribunal a jugé que Kyle pouvait adopter Miles. Auparavant Kyle était enregistré à la fois comme le frère et le père de Miles. Après décision du juge, il devient le seul parent biologique et légal de l’enfant, enregistré à l’état civil de mère inconnue. Au Daily Mail, il déclare: «Je ne l’ai jamais considéré comme mon frère, même si légalement, il l’était. Tout comme légalement, il était le fils de ma mère.»
«Quiconque peut s’occuper d’un enfant a le droit d’avoir un enfant»
Le jeune père se défend des critiques suscitées par sa démarche: «Je sais que certaines personnes sont contre ce que nous avons fait, mais je crois que quiconque peut s’occuper d’un enfant a le droit d’avoir un enfant.» «Personne n’a le droit de nier à quelqu’un cette opportunité, défend-il. Nous sommes supposés vivre dans un monde où tout le monde a le droit aux mêmes chances, mais les gens célibataires sont discriminés.» Homosexuel, Kyle a toujours voulu avoir des enfants. Mais il n’a pas souhaité attendre d’être en couple pour adopter. «L’adoption, c’est super, mais pourquoi choisir l’adoption alors que je pourrais avoir mon propre enfant?» «Je me fiche de ce que les gens pensent. Il est soigné. Il est aimé. J’ai tout payé moi-même», insiste-t-il. «Pourquoi mon fils n’aurait pas le droit d’être père alors qu’il peut procurer à l’enfant un foyer et de l’amour?», renchérit sa mère. Le jeune homme revendique son célibat: «J’ai toujours été indépendant et je serai heureux d’être seul avec Miles pendant quelques années.» Mais Kyle reconnaît qu’il compte sur l’aide de sa mère . Quand il reprendra son travail au supermarché, c’est elle et son mari qui s’occuperont de l’enfant pendant la journée.
Accouchement par césarienne
Le médecin qui a mis en oeuvre cette gestation pour autrui peu commune, à la clinique de Sheffield, ville située au centre de l’Angleterre, a dit qu’il préférait choisir des personnes reliées à la famille, car cela posait moins de problèmes au moment de l’adoption. «Si vous avez un enfant d’une mère porteuse étrangère, il y a toujours un risque qu’elle finisse par garder l’enfant parce que, légalement, elle en est la mère et qu’elle en a le droit», argumente pour sa part Kyle.
La mère/grand-mère a demandé à accoucher par césarienne plutôt que par voie naturelle: «Je ne voulais pas pousser cet enfant dehors, car je sentais qu’il n’était pas le mien», explique-t-elle.