Emoi chez les Occidentaux : les trois pétasses d’un groupe de punk-rock nommé grossièrement « Pussy riot » ont été condamnés par la justice moscovite, après avoir profané l’autel de la cathédrale du Christ Sauveur.
Le 21 février 2012, elles avaient improvisé, encagoulées, avec guitares et sonorisation, une « prière punk » intitulée « Marie mère de Dieu – chasse Poutine ! ». Les paroles de la chanson sont entre autres « Sainte Marie mère de Dieu, deviens féministe », « merde, merde, merde du Seigneur », etc.
Elles viennent d’être condamnées à 2 ans de prison, pour « incitation à la haine religieuse » et « hooliganisme ». Poutine avait appelé à un jugement clément tandis que l’Eglise orthodoxe avait réagi plus fermement.
Les réactions indignées à l’encontre du verdict se multiplient chez les élites occidentales, à l’instar du ministre français de la culture (sic), l’écrivain pornographique Aurélie Filippetti, qui se dit « consternée » par cette « justice d’un autre âge », et qui défend vivement la possibilité de profaner les lieux de culte chrétiens au nom de la « liberté d’expression » et de la « liberté artistique ».
Évidemment, dans le monde occidental outré, pas un mot de condamnation pour la profanation elle-même.
En Ukraine, le groupe féministe Femen a manifesté son soutien aux inculpées en détruisant publiquement un grand crucifix, confirmant la haine antichrétienne qui se trouve derrière leurs revendications.
Bizarrement, on entend pas nos sourcilleux juges, toujours prompts à s’ingérer dans les affaires des autres pays, protester pour l’incarcération aberrante de centaines de militants nationalistes russes, ni contre les peines cruelles voire fatales que subissent les non musulmans en Arabie saoudite par exemple…
Côté incarcération, les Etats-Unis et leurs 60 000 détenues ne sont d’ailleurs pas les mieux placés pour faire la leçon, comme le souligne Patrick Gofman :