Science po, c’est cette maison où les étudiant sont abreuvés au politiquement correct depuis leur entrée. Rares sont ceux d’entre eux qui s’émancipent. Sciences Po, c’est finalement le temple de la pensée unique.
L’institution a décidé qu’il n’y aurait pas de crèche, cette année, au marché de Noël. La crèche, en effet, c’est confessionnel. Noël aussi, en passant. Peut-être faudrait-il alors déstructurer le temps social : il est vrai qu’en France, nous vivons au rythme des fêtes chrétiennes… Mais connaissons-nous une civilisation qui ne soit pas marquée par des références spirituelles ou métaphysiques ? Le matérialisme et le consumérisme ne sont manifestement pas un socle assez solide qu’y reposent la naissance et le développement d’une civilisation. Car il y a en chacun une aspiration à l’absolu : l’homme ne vit pas que de pain…
Et pour que chacun puisse acter la christianophobie latente qui l’anime, ce rejet de toute valeurs supérieures, et singulièrement de celles qui ont façonné l’Occident, Sciences Po a invité les féministes des Femen a s’exprimer publiquement devant les étudiants, en amphi. Inna Shevshenko des Femen est venue en effet, le 8 novembre dernier, pour dispenser un cours de « sextrémisme ». Comprenne qui pourra. En tout cas, l’adhésion idéologique de Science Po n’est plus un mystère pour personne…