mais qui se permet une certaine liberté, et une approche intéressante, basée sur l’étude de l’évolution du « récit ».
Il est sorti aux éditions DIE, et est disponible ici. 232 pages, 23 euros.
Sur la 4e de couverture :
« Le sort des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale pèse sur la conscience occidentale, il a fait l’objet d’un très grand nombre de films, livres, articles et rapports. Mais le récit qui en ressort a beaucoup évolué en soixante-dix ans, dès les premières rumeurs, aux thèses d’aujourd’hui.
La politique s’y est greffée, donc les polémiques, souvent douloureuses : en particulier entre les mémoires des survivants et ceux qui nient l’existence des chambres à gaz.
Ce livre rappelle de telles controverses mais n’y entre pas. Il décrit avec soin l’évolution du récit à travers ses contradictions, faisant ainsi l’histoire des variations de la Shoah, ou encore l’histoire de l’histoire de la Shoah.
Par le biais de l’historiologie, le lecteur se trouve amené à la vérité d’un récit aujourd’hui fondamental.
L’auteur :
Après avoir tenté de se faire un nom dans la presse underground des années soixante dix, Philippe Mozart a écrit sous pseudonyme plusieurs ouvrages d’histoire et de fiction.
Spécialiste des mythologies modernes, fasciné par les divers états d’un récit pas comme les autres, il vient de réussir une analyse tout à fait à part et très «spicy» d’une des questions d’historiographie, capitales pour notre société. »