Extrait d’un article percutant de Jean des Entamures sur Riposte laïque :
« D’après le freluquet élyséen, ceux qui manifesteront le 5 décembre prochain contre la future réforme des retraites seront ceux qui veulent défendre les « régimes spéciaux ».
On voit tout de suite la manœuvre : diviser pour dresser les salariés les uns contre les autres et imposer ainsi sa réforme malfaisante. Mais y a-t-il encore des esprits faibles pour croire qu’ils auront plus parce que certains auront moins ?
Réfléchissons : les retraites indues payées à des étrangers hors territoire se montent à 1 milliard d’euros par an… (1)
… et celles données exagérément aux élus de toutes sortes (sénateurs, députés, anciens Présidents et ministres, élus territoriaux et autres pantouflards à la Ségolène Royal ou à l’un quelconque des préfets sans affectation…) dépassent les 3 milliards annuels !
Les 3 régimes spéciaux de la SNCF, de la RATP et de l’IEG imposent à l’État une contribution publique de 5,5 milliards par an, car les cotisations des salariés ne représentent que 36 % du financement à la SNCF, 46 % à la RAT, et 68 % aux IEG.
On voit aisément que la suppression des retraites-prébendes évoquées plus haut comblerait, à elle seule, la quasi-totalité du déficit qui permet au freluquet élyséen de diviser les salariés en opposant ceux qui seraient « nantis » à ceux qui ne le seraient pas, comme si les vrais nantis n’étaient pas les actionnaires du CAC 40 qui, en 2016, ont reçu 55,7 milliards, 50,9 en 2017 et 57,4 en 2018 (2019 sera encore plus juteuse !) (source : « Les Échos »).
Sans aller jusqu’à lister l’ensemble des anomalies liées au paiement des retraites actuelles (il faudrait quand même mettre tout « à plat » avant de réformer bêtement) ni recenser les gisements d’économies à faire dans la gestion de l’État ou le gaspillage éhonté des ressources publiques, remarquons qu’il est un domaine dont l’assainissement permettrait de régler le déficit cumulé attendu du système de « retraite par répartition » (17 milliards d’ici à 2025 -2 ).
C’est celui de l’immigration de masse dont on ne répétera jamais assez qu’elle ruine la France et les Français (3) et dont il est bon de s’imprégner d’exemples significatifs pour bien se rendre compte qu’on pourrait économiser là de quoi maintenir notre système actuel de retraites (même s’il pourrait être rendu plus juste et plus conforme à l’allongement actuel de l’espérance de vie).
L’immigration du droit d’asile : 140 000 demandeurs en 2019 pour un coût de 5 milliards d’euros… et la certitude que 90 % resteront dans notre pays après avoir été déboutés de leur demande… Pour vivre avec quoi ?
Les migrants mineurs (les prétendus mineurs, dirons-nous plus justement) : c’est un coût de 50 000 euros par bonhomme, soit 4 milliards pour les 80 000 de 2018.
L’immigration légale ? C’étaient, selon l’OCDE, 259 000 personnes en 2017 dont 11,6 % seulement pour raison de travail… Coût des autres ? Et pour quoi faire, sinon se gaver de notre assistanat social, aggraver la délinquance et l’insécurité de nos quartiers, nous imposer leur religion mortifère, séparatiste, aliénante, et leur « culture » obsolète ? (4)
De combien grèvent nos différents budgets les 400 à 800 000 « illégaux » (par définition, non évaluables !) qui pourrissent nos villes et cités et font exploser tous les chiffres de tous les délits et autres aspects du travail illégal ?
Avant de ruiner nos finances en accueillant, sans besoin aucun, tout ce que la planète compte d’inutiles, voire d’acculturés ou de délinquants et terroristes en puissance, ne pourrait-on pas consacrer cet argent à maintenir les ressources de travailleurs qui ont largement cotisé toute leur vie et qui méritent pleinement, en fonction du statut de leurs différents emplois, la pension de retraite (et de réversion) qu’ils perçoivent ? […]
Qu’on ne voit pas là la moindre soumission à l’appel des syndicats pour le 5 décembre prochain : les lecteurs de RL savent « tout le bien » que je porte au stalino-compatible de la CGT (5), symbole de ces syndicats qui depuis 40 ans trahissent ceux qu’ils sont censés défendre…
Non, il s’agit seulement de montrer que la réforme des retraites initiée par le freluquet élyséen n’est que l’application des décisions européennes prises à Barcelone en 2002 (par Chirac et Jospin réunis…) et destinées à tuer la retraite par répartition pour imposer les retraites à points, facilement compressibles ensuite pour les réduire à des portions de plus en plus congrues, et pour impulser les « capitalisations » propices à l’enrichissement d’organismes privés acoquinés à la Bourse.
S’il y a un point qui, à côté de la question de l’allongement de l’espérance de vie, concerne la base de la retraite actuelle par répartition, c’est bien celui du rapport entre population active et population retraitée…
Et là nous touchons à la question du chômage endémique organisé par les oligarchies financières pour tuer la valeur-travail et les conditions de travail, et à celle de la main-d’œuvre immigrée, appelée en masse par ces mêmes oligarchies pour « écraser » les travailleurs et les populations autochtones.
Les flux d’immigrés accueillis sont essentiellement incultes et sans formation, ils ne viennent que pour des emplois non qualifiés le plus souvent, leur grande masse ne travaille pas (ou trop souvent « au black »…), ils aggravent les tares de l’économie illégale et la délinquance au quotidien : quel imbécile peut croire que ces gens-là vont « payer nos retraites » ?
Effacer l’assistanat social pour inciter à l’occupation d’emplois par les Français, mobiliser les 32 milliards annuels de la « formation continue » pour former les Français aux emplois qualifiés d’aujourd’hui et de demain (6), voilà des pistes pour accroître la population active et rééquilibrer les comptes…
Et cela ne dépend que d’une volonté politique des dirigeants… D’accord : ce ne sera pas Macron… ni même Mélenchon, Jadot ou Baroin… ou Martinez !!!
Alors ?
Arrêter l’immigration… alléger les dépenses de fonctionnement de l’État… resserrer les budgets publics… réduire drastiquement l’assistanat social… organiser la formation professionnelle de manière intense en fonction des besoins à venir… organiser la protection de notre appareil de production et développer le « patriotisme économique »…
C’est un projet politique global qui permettra de maintenir le système de retraite actuel, d’effacer son déficit, de le conforter…
C’est un projet politique global à l’opposé de ce que veut l’Europe de Maastricht et des autres traités.
Que ceux qui vont faire grève, manifester, se révolter le 5 décembre prochain y pensent sérieusement… et interpellent vigoureusement ceux qui prétendent parler en leur nom et les conduire ! »
Jean des Entamures
3- http://www.polemia.com/les-francais-ruines-par-limmigration-de-gerard-pince/
–https://ripostelaique.com/herault-880-mineurs-immigres-44-millions-deuros-merci-macron.html
5- https://ripostelaique.com/philippe-martinez-le-toutou-docile-et-repu-du-grand-capital.html