Le racket des automobilistes – vaches à lait va prendre une nouvelle et brutale ampleur au 1er janvier 2018, dans plusieurs grandes villes dont Paris où il atteindra 50 € dans la moitié des arrondissements. Il est vrai que là, le montant scandaleux des contraventions s’aligne simplement sur celui des tarifs de stationnement, déjà exhorbitants.
Voilà où en sont les Parisiens, alors que la mairie sous la direction Delanoë – Hidalgo a mené à un déficit budgétaire de 500 millions d’euros, sans parler des Jeux olympiques qui vont le creuser profondément…
« Cette nouvelle sanction pécuniaire est la conséquence de la vaste réforme nationale portant sur la décentralisation du stationnement en France » détaille le Figaro.
« En 2018, les quelque 800 communes de l’Hexagone qui font payer les automobilistes pour se garer sur leur chaussée vont ainsi fixer le montant de l’amende sur leur territoire. C’est donc la fin du PV unique à 17 euros [qui était à 11 euros jusqu’en 2011… – NDCI] et le début des surprises pour l’usager de la route allant de ville en ville. 30 euros, 35 euros, 60 euros ont ainsi été retenus par certaines municipalités en province ou en région parisienne comme Lyon, Bordeaux ou Aubervilliers. D’autres comme Nice ont décidé au contraire de baisser le prix à 16 euros.
Paris, qui concentre 40 % des 10,8 millions d’amendes de stationnement adressées en France en 2016, a donc modifié ses tarifs. Le prix fort sera ainsi de 50 euros dans la zone 1 regroupant les onze premiers arrondissements, et la somme sera ramenée à 35 euros dans la zone 2 pour les autres arrondissements. Ces montants équivalent au tarif maximum journalier d’une place. Ainsi, dans la zone 1, il sera possible de stationner six heures d’affilée. Les deux premières heures coûteront comme aujourd’hui 4 euros chacune, puis la troisième, 8 euros, la quatrième, 10 euros, et les deux dernières, 12 euros, soit un coût total de 50 euros. En cas de verbalisation, ce sera donc le prix à payer. »
Par ailleurs la mairie de Paris, et d’autres, vont recourir à des sociétés privées et le nombre d’amendes distribuées va lui aussi exploser.