Anne Dolhein pour Reinformation.tv : On n’y pense pas assez. Les Syriens qui ont fui la guerre pour venir grossir les rangs des demandeurs d’asile et des clandestins dans les pays européens, rassemblés dans des centres, objets de surveillance, ont du mal à trouver du travail, une petite amie, et n’ont même pas une maison à eux. En Suède, plusieurs d’entre ont décidé de parler de leur mal-être. Les migrants se plaignent de leurs conditions de vie. Leurs difficultés sont même telles qu’ils se sentent « tués une seconde fois »… Ces lamentations sur un rêve qui s’écroule témoignent des attentes démesurées des migrants qui considèrent que tout leur est dû, et aussi des motivations réelles de leur « fuite » : il semblerait que le souvenir des privations, des dangers, des bombes ne compensent pas les inconforts qu’ils trouvent dans un pays aussi développé que la Suède, et dont ils attendaient tout – monts et merveilles, et de l’argent de poche pour en profiter. Voilà qui donne à réfléchir.
Premier point : les migrants présents en Suède sont largement financés par les Suédois eux-mêmes, leurs allocations, leurs logements, leurs traitements médicaux étant financés par le contribuable local.
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