Mardi, un commerçant syrien a tué mardi soir sa femme russe à Alep, dans le nord du pays, car elle défendait la cause du président Bachar el-Assad. Mohammad O. est un homme d’une quarantaine d’années, propriétaire d’un magasin de vêtements : après une dispute avec sa femme, à leur domicile situé à al-Maïssar, un quartier rebelle du sud-est de la ville, il a finalement tiré sur elle trois coups de pistolet.
« La querelle a commencé quand il a critiqué Bachar el-Assad alors qu’elle le défendait. La dispute a dégénéré et il a tiré sur elle« , a expliqué son cousin.
L’homme est ensuite descendu dans la rue en expliquant à tous que sa femme « n’arrêtait pas de le provoquer en affichant son soutien à Bachar et qu’il ne pouvait plus supporter son attitude« .Dans ce quartier, où la police est inexistante, les rebelles ne l’ont pas arrêté.
Épisode emblématique, parmi d’autres qui le sont davantage, car il révèle à nos bisounours de gouvernants que la guerre ne s’écrit jamais en noir et blanc : et que les pauvres opprimés sont quelquefois de dangereux criminels…