Alors que l’on nous rebat les oreilles avec la crise, la cure d’austérité, la baisse des dépenses publiques, les niches fiscales, les efforts que devraient consentir les Français pour renflouer les banques, les journalistes eux, ne semblent pas devoir se serrer la ceinture. Les médias aux ordres sont maintenus une année de plus sous perfusion pour continuer à nous servir des mensonges quotidiennement.
Excellent article du cri du contribuable :
« En 2013, les seules aides directes à la presse prévues au titre de la loi de finances représentent 516 millions d’euros. Au final, aides directes plus aides indirectes dépassent le milliard d’euros.
Alors que beaucoup de médias se félicitent de la disparition des niches fiscales, il en est une sur laquelle la corporation a tiré le rideau.
Celle permettant aux journalistes de déduire de leurs revenus imposables une allocation pour frais d’emploi de 7 650 euros. Grâce à cet avantage, un journaliste gagnant 3 000 euros par mois peut réduire le montant de son impôts sur le revenu de 50%.
Des aides largement dilapidées
Fin octobre, Michel Françaix, député socialiste de l’Oise et membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l ‘Assemblée, a présenté les conclusions d’un audit sur la presse tricolore dont le site Owni a tiré les infos clés.
Le chiffre d’affaires du secteur est évalué à 10 milliards d’euros, dont environ 1,1 milliard d’aide.
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