Le père, la mère et les grands-parents maternels de l’adolescente Agnès Marin, violée et tuée en 2011 au Chambon-sur-Lignon, réclament au Conseil de la magistrature des sanctions contre un juge qui avait remis en liberté le meurtrier, déjà condamné pour viol dans une affaire précédente. Ils dénoncent la « légèreté » du juge d’instruction, « dont les conséquences ont été dramatiques » puisque la petite Agnès Marin est morte à l’âge de 13 ans, après avoir croisé la route de ce récidiviste en liberté.
Dans leur lettre, les parents estiment que la juge qui a instruit la première affaire de viol « a fait preuve de manquements dans l’exercice de son métier de juge d’instruction ». « Nous demandons au Conseil Supérieur de la Magistrature d’examiner ce dossier et de prononcer à son encontre une sanction disciplinaire », concluent-ils.
Espérons qu’ils ne finissent pas sur le mur des Cons du syndicat de la Magistrature comme le père de la jeune Anne-Lorraine Schmitt également tuée par un récidiviste, et soient entendus…