Vendredi matin, dernier jour de l’année scolaire, une institutrice de grande section de maternelle a été poignardée par Rachida, le mère d’une élève de la classe de cette jeune maman de 34 ans.
Rachida, auteur du crime, était déjà connue des services de police : elle avait été signalée au début de l’année au parquet pour des « troubles psychiques » et une enquête pour délaissement de mineur avait alors été ouverte. Elle avait été hospitalisée jusqu’au 18 mars dernier avant de récupéré la plus jeune de ses deux filles en Espagne, avant de la scolariser dans cette petite école d’Albi, en mai.
Vendredi, elle est venue à l’école avec un couteau de cuisine dans son sac à main et a tué la jeune institutrice devant tous ses élèves « parce qu’elle n’était pas gentille avec sa fille », laissant deux fillettes de 6 ans et 9 mois orphelines.
Comme d’habitude, les troubles psychiatriques sont mis en avant, et personne ne relève qu’il s’agit encore une fois du meurtre d’une Française par une étrangère, aux origines marocaines cette fois-ci.
Troubles psychiatriques sans doute, qui ne l’empêchaient pourtant pas d’avoir la garde de se petite fille de 6 ans…
L’invocation de cette excuse psychiatrique est devenue le signe évident d’un meurtre commis par des étrangers, cachant la réalité d’une part, déresponsabilisant ces agresseurs d’autre part.
Ironie bien triste de cette histoire : Fabienne Terral-Calmès était engagée au sein du Réseau Education Sans Frontière (RESF) et accompagnait notamment une famille béninoise de cinq enfants menacée d’expulsion, et militait pour sa régularisation.
Dans la foulée du meurtre atroce de cette jeune femme, la famille a demandé à la préfecture, « en mémoire de Fabienne », la régularisation de cette famille. Les services préfectoraux auraient donné une réponse favorable…
Des décennies d’immigration de masse, de laxisme judiciaire, et de culture de l’excuse systématique envers les immigrés ont encore une fois abouti à un meurtre. Mais les politiques successives sont également responsables de la culpabilisation de cette famille qui choisit, souffrant de la mort d’une des leurs, d’accentuer – au moins symboliquement – le problème en pensant participer à sa résolution…