A Minneapolis (Minnesota), un Afro-américain du nom de George Floyd est mort en début de semaine suite à une bavure policière (mais a priori pas directement asphyxié aux dernières nouvelles).
Or, le policier mis en cause étant blanc, il n’a pas fallu longtemps pour qu’un vaste mouvement d’indignation et de colère dévie vers un discours afro-victimaire et pernicieusement anti-blanc, du genre « les Noirs sont persécutés », propos entendu dans les banlieues afro-américaines (sans unanimité toutefois) et chez les médias de gauche.
Depuis plusieurs jours des émeutes et des pillages ont lieu dans plusieurs grandes villes des Etats-Unis, réunissant des Noirs et des gauchistes.
Il convient donc, histoire de remettre tout ceci en perspective, de rappeler quelques statistiques officielles (source) :
Ou encore ces chiffres (pour les anglophones) :
Et quelques cas :
► Dallas, 2016 : Tony Timpa a été asphyxié par la police durant son arrestation. Il hurla « vous allez me tuer », et c’est ce qui s’est passé. Alors qu’il gisait sans vie, les officiers, hilares, balançaient des blagues. Pas d’émeute, pas d’emballement médiatique. Vous n’avez même jamais entendu son nom. Il était blanc.
► Mesa, 2016 : Daniel Shaver se fait abattre par un officier de police alors qu’il était à genou, coopératif, en train de supplier pour sa vie. L’officier a été acquitté, a pu réintégrer ses fonctions et toucher une pension de 2500$/mois. Idem, pas d’émeute, pas d’emballement. Daniel était blanc.
► Juillet 2017, Minneapolis : l’officier de police Mohamed Noor (droite) abat d’une balle dans la poitrine Justine Damond.
Celle-ci, désarmée et pieds nus, venait d’appeler la police pour signaler un possible viol. En avez-vous entendu parler ?
Y-a-t-il eu des émeutes d’humanistes, à Minneapolis ou ailleurs ?
Mais le Figaro, par exemple, préfère parler d’anecdotes comme… celle-ci :
Cette propagande scolaire et médiatique porte les fruits attendus chez certaines catégories de personnes :