Le Hezbollah, avec l’appui du Courant Patriotique Libre du général chrétien Michel Aoun, a commémoré, lundi 15 février 2010, ses martyrs Abbas Moussaoui, Ragheb Harb et Imad Maghnieh, dans le quartier chrétien de Jdeidé (Metn), suscitant une vive polémique.
En effet, l’amphithéâtre de l’école de la Sagesse, appartenant à l’évêché maronite de Beyrouth, avait été loué officiellement pour organiser une conférence-débat sur le dialogue islamo-chrétien. Mais en réalité, le Hezbollah a voulu commémorer ses martyrs en terre chrétienne. Lors de la commémoration, organisé au soir du « Lundi des cendres » marquant chez les Maronites le début du carême, le député proche du général Aoun, le franco-libanais Nabil Nicolas, a pris la parole, estimant que « le mois du carême chez les chrétiens est un mois de résistance. C’est la résistance de Jésus face au mal et aux Juifs. Jésus fut de ce point de vue le premier martyr chrétien tombé dans le combat contre les Juifs ».