Inculpé pour le viol et la séquestration de trois jeunes Américaines, Ariel Castro, le propriétaire de la «maison de l’horreur», pourrait être accusé d’avoir commis un meurtre en interrompant les grossesses de ses victimes : il encourrait alors la peine de mort.
«Le comté va requérir des charges pour chaque acte d’agression sexuelle et de tentative de meurtre, et pour chaque acte de meurtre aggravé qu’il a commis en interrompant des grossesses», a indiqué en effet Timothy McGinty, le procureur en charge de l’affaire, ajoutant qu’il allait chercher à requérir des accusations passibles de la peine capitale.
Pas commun en France, où l’avortement est considéré comme un droit et la peine capitale comme un crime… Bref, pas commun pour un pays dans lequel les valeurs ont été inversées. Pas commun dans un pays où éliminer l’enfant du ventre de sa mère est devenu un acte banal émaillant le quotidien du pays, mais où le criminel est sacralisé et sa dignité considérée comme intangible. On tue les enfants dans le sein maternel mais on sauve la vie des criminels.
Bref, on va finir par plaindre Ariel Castro en France…