Mort d’un baroudeur

Le journaliste français Yves Debay a été abattu jeudi par un tireur embusqué dans le nord de la Syrie, où il était en reportage.
Il a été tué d’une balle dans la tête, dans des conditions encore troubles, près de la prison centrale d’Alep, à la lisière nord de la métropole où de violents combats opposaient rebelles et soldats.

Ancien militaire belge,  puis membre des unités d’élite de l’ex-armée rhodésienne (aujourd’hui Zimbabwe) face à la rébellion marxiste, avant d’être reporter de guerre pour la revue militaire Raids pendant 20 ans, Yves Debay avait lancé en 2008 sa propre revue, Assaut, pour laquelle il multipliait les reportages périlleux, sur tous les fronts.
Personnage attachant et haut en couleur, Yves Debay était de tendance nationale et n’hésitait pas à le faire savoir (y compris dans sa revue) ni à se montrer dans les rassemblements qui vont bien.

Prémices : caserne de pompiers attaquée à Marseille.

Un peu plus d’une semaine après l’attaque de la caserne du 8e RPIMa, c’est une caserne du bataillon des marins-pompiers de Marseille (BMPM) qui a subi le même sort, à 5h10 du matin, ce 10 juillet.

Ainsi, une quinzaine de personnes ont pris d’assaut la caserne de Plombières, après avoir participé à une « soirée africaine » à Marseille, à laquelle ils s’étaient rendus à bord d’un bus loué par une association cap-verdienne de Nice.

7 marins-pompiers ont été blessés, dont 4 ont été admis à l’hôpital militaire de Laveran pour y passer des examens. Par ailleurs, un véhicule de secours a été vandalisé.

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