Étiquette : Australie
Un « bébé GPA » abandonné parce que « du mauvais sexe »…
Encore une histoire atroce liée à la GPA en Australie…
Après qu’un couple a refusé un des deux jumeaux qu’il avait commandé il y a quelques mois parce qu’il était trisomique, c’est cette fois-ci parce qu’il était « du mauvais sexe » que des parents australiens ont laissé à la mère porteuse indienne l’un des deux jumeaux…
Le Juge du Tribunal fédéral a réclamé une enquête nationale sur la pratique de la GPA alors que l’enfant abandonné (dont on ignore le sexe) aurait pu être placé dans une autre famille…
Encore une histoire qui prouve que la GPA conduit aux pires atrocités, dès lors qu’un enfant est acheté et devient donc une marchandise, ses propriétaires se réservent logiquement le droit de refuser un produit qui ne répondrait pas à leurs attentes… Et ceux qui encouragent la pratique sont assez mal placés pour venir en pleurer les conséquences…
GPA : les acheteurs gardent le jumeau sain et refusent l’handicapé
Une jeune Thaïlandaise de 21 ans avait accepté de devenir mère porteuse pour résoudre les problèmes financiers de sa famille, et avait conclu le marché avec un couple d’Australiens l’an passé.
Pendant la grossesse, les médecins ont découvert qu’elle attendait des jumeaux, une petite fille en bonne santé et un petit enfant souffrant du syndrôme de Down. Le couple d’Australiens, apprenant la nouvelle a demandé à la mère porteuse d’avorter, ce qu’elle a refusé, invoquant ses convictions religieuses.
Au moment de l’accouchement, les Australiens ont donc adopté le bébé en bonne santé refusant le petit handicapé et le laissant aux bons soins de sa mère et considérant sans doute la « marchandise » imparfaite, ils n’ont pas réglé entièrement leur dû. La mère attend toujours les 2341 dollars promis après l’accouchement.
Cette dernière a alors témoigné, appelant à la vigilance : « Ne pensez pas qu’il ne s’agit que d’argent, a-t-elle confié au Sydney Morning Herald. Si quelque chose tourne mal, personne ne vous aide et si le bébé est abandonné de la société, nous devons en prendre la responsabilité ».
Le « bébé-marchandise » n’est pas parfait, ils ont refusé de régler leur dû
Pour tenter d’élever et de venir en aide au petit garçon, cette jeune mère a fait appel à la générosité sur internet, et les Australiens, choqués, ont été très généreux.
Grâce à l’argent récolté, le petit garçon, âgé de six mois, a pu être hospitalisé pour une grave infection pulmonaire, en Thaïlande. Son état de santé est jugé inquiétant. Les autorités australiennes, répondant à une vague d’indignation populaire ont ouvert une enquête sur ce drame.
Une fois encore, lorsque l’idéologie s’incarne, elle devient dramatique et il en est encore pour s’offusquer des conséquences d’une cause qu’ils continuent à soutenir… Si l’enfant devient une marchandise que l’on peut vendre et acheter, les clients le traiteront comme tel : c’était évidemment un drame prévisible, comme il y en aura d’autres si l’on ne stoppe pas cette idéologie destructrice.
Australie : l’armée participera à la gay pride
En Australie, le gouvernement a autorisé les soldats homosexuels à défiler en uniforme, à l’occasion de la gay pride qui se déroulera à Sidney, le 8 janvier prochain. Une revendication des lobbies devant laquelle n’avait pas plié le gouvernement de John Howard, il y a six ans de cela. D’après l’Australian Defence Force cependant, « la diversité est une force dans les entreprises et il n’y a aucune raison que l’armée ne participe pas à cette évolution ».
En matière d’évolution précisément, il faudrait expliquer à tous ces gens que la maturité -l’évolution mentale en quelque sorte-, c’est sortir de ses revendications nombrilistes et catégorielles pour se draper dans davantage de dignité lorsque l’on représente la nation. En matière dévolution, il faudrait rappeler à tous ces gens que, sous l’uniforme, il n’y a pas une orientation sexuelle, mais une personne humaine qui donne sa vie pour un principe ultime, celui de la patrie et du bien commun.
Bref, le pouvoir politique australien accepte finalement que la personne soit réduite à son orientation sexuelle, une manière comme une autre de catégoriser la population et de sécréter des revendications communautaires étrangères aux intérêts supérieurs aux noms desquels s’engage le soldat. Alors, évolution ou régression ?